lundi 1 juillet 2013

Première installation de production de vapeur à partir de rafle de maïs

Limagrain et Dalkia ont annoncé mercredi l’inauguration de la première installation de production de vapeur à partir de rafle de maïs en Europe, un co-produits du process de première transformation des maïs cultivés en Limagne (Auvergne).

Le contrat comprend la conception, la réalisation et l’exploitation pendant 10 ans d’une chaufferie biomasse de 3,5 tonnes/heure dont le combustible principal est la rafle de maïs. Ces rafles proviennent des adhérents-agriculteurs de la Coopérative Limagrain.

En transformant en énergie chaque année près de 4.000 tonnes de rafles de maïs issues de son process de production de semences, Limagrain entend limiter fortement le recours au gaz et réduire ainsi son empreinte carbone de plus de 2.600 tonnes de CO2 par an. Cela va permettre à Limagrain Céréales Ingrédients (filiale de Limagrain), de maitriser sur son site d’Ennezat la facture énergétique de son process de production de farines de maïs et de produits intermédiaires.

Ce projet représente un investissement de 2,4 millions d’euros porté par Limagrain. Il a bénéficié du soutien du Fonds Chaleur Renouvelable (Feder – Ademe), de la Région Auvergne et du Conseil Général du Puy Dôme pour un montant total à concurrence de 960.000 euros.

Plusieurs expérimentations ont été nécessaires pour évaluer la faisabilité de ce premier prototype en Europe. Les équipes R&D de Veolia Environnement, associées au fabricant de chaudières Compte-R, ont travaillé jusqu’à la maîtrise complète du cycle de combustion de cette nouvelle énergie et de son impact environnemental. La rafle de maïs bénéficie d’un pouvoir calorifique deux fois supérieur à celui des plaquettes forestières et présente des caractéristiques bien spécifiques en matière de fusibilité.

Produite sur une période de deux mois environ après la récolte du maïs en septembre-octobre, la rafle de maïs sera stockée sur site.

Une réflexion est également engagée sur l’épandage des cendres issues de la combustion des rafles.

La FNAA obtient un report de l’échéance des mises aux normes des stations-service à 2020 devant l’Assemblée Nationale



Grace à ses nombreuses actions menées depuis plusieurs mois, la FNAA (Fédération Nationale des Artisans de l’Automobile) peut aujourd’hui se féliciter d’une nouvelle victoire dans le dossier des stations-service.

Un amendement a été déposé par Monsieur Thomas THEVENOUD, Député et Conseiller Général de Saône-et-Loire, dans le cadre des actuels débats liés à la « loi Hamon » sur la consommation. Il a demandé et obtenu le report des mises aux normes environnementales de l’échéance actuelle (fin 2013) à 2020. L’amendement a été voté en séance public ce jeudi 27 juin.
La FNAA se félicite de cette avancée car il y avait urgence : pour mémoire 1/3 des propriétaires-exploitants de stations-service, soit plus de 1600 points détaillants de vente de carburants, sont menacés de fermeture à plus ou moins brève échéance en raison du coût de ces mises aux normes environnementales.

La FNAA remercie Monsieur Thomas THEVENOUD pour sa mobilisation efficace dans un dossier qui concerne également des millions d’automobilistes menacés de pénurie si ces 1600 stations-service devaient disparaître.

La FNAA sait toutefois que la route est encore longue : l’amendement doit maintenant être examiné par le Sénat. La FNAA va commencer dès aujourd’hui à mobiliser les sénateurs pour qu’ils entérinent un texte d’une importance majeure pour le commerce de proximité, la liberté d’approvisionnement en carburant des consommateurs et l’aménagement du territoire.

A propos de la FNAA Créée en 1921, la F.N.AA est une organisation professionnelle représentative des entreprises du commerce et de la réparation automobile, motocycles et services associés. Bénéficiant d’un important réseau national de services de proximité, elle optimise la capacité d’intervention des professionnels du secteur.

Le lillois Ciel &Terre fait flotter les centrales solaires

Comment disposer de grandes centrales solaires au sol quand on manque de foncier disponible ? En recouvrant de panneaux solaires les plans d’eau inutilisés. L’idée est judicieuse à condition d’amortir les coûts de construction et d’installation de ces centrales flottantes. Utiliser des structures d’ancrage en métal coûte cher. Surtout qu’il faut les renforcer en cas de risque de vagues et faire appel à des grues de levage pour les mettre en place. En remplaçant les systèmes métalliques par des flotteurs en plastique, Ciel&Terre a résolu le problème. "Avec notre système d’ancrage breveté Hydrelio de panneaux solaires flottants, nous divisons par deux le prix du kilowatt crête en comparaison des solutions à base de structures métalliques", affirme Alexis Gaveau, co-gérant de Ciel&Terre.

Conçu en partenariat avec l’Institut français du pétrole énergies nouvelles, Hydrelio se compose de flotteurs moulés en polyéthylène haute densité (PEHD). Il ne nécessite aucun terrassement ni occupation des berges. Son montage s’effectue manuellement en eau à l’aide de simples clés. En cas de mauvais temps, il résiste à des vagues de 1 mètre de hauteur. Ce système rend compétitif l’installation et l’exploitation de grandes centrales solaires flottantes, allant jusqu’à 12 mégawatts, sur les lacs de carrière, les bassins d’irrigation, les réservoirs d’eau potable et les lacs de barrage. Le japonais West Holdings a commandé à la PME lilloise une centrale flottante de 1 mégawatt. "Nous avons également un projet en Angleterre", ajoute Alexis Gaveau. Entre juin 2012 et juin 2013, le chiffre d’affaires de Ciel & Terre devrait passer de 4,2 à 10 millions d’euros, grâce à la commercialisation de ce nouveau concept d’ancrage flottant.