mercredi 18 avril 2012

Linxe (40) : une explosion dans une usine fait huit blessés

L’accident serait lié à la poussière de bois. L’entreprise est spécialisée dans la fabrication de panneaux de bois. L’usine Darbo, à l’entrée du bourg de Linxe, dans les Landes, a été hier matin le théâtre d’un accident industriel survenu peu avant 10 heures. L’explosion s’est produite dans une trieuse à copeaux, l’une des machines de cette entreprise spécialisée dans la fabrication de panneaux de bois. Elle a fait huit victimes.

Outre trois salariés de Darbo, cinq employés de prestataires de services qui assureraient des travaux de maintenance dans l’usine, fermée pour l’occasion, ont été blessés. Les brûlures à la face et aux avant-bras dont souffrent deux Linxois de chez Darbo incitaient hier soir à la plus grande prudence. À la mi-journée, après avoir été pris en charge par quelques-uns des 55 pompiers mobilisés sur les lieux, les deux blessés étaient héliportés jusqu’au service des grands brûlés de l’hôpital Pellegrin de Bordeaux. Les cinq autres, brûlés plus légèrement ou contusionnés, étaient quant à eux évacués en ambulance vers les centres hospitaliers de Dax et de Bayonne. Une cellule de soutien psychologique allait également accueillir une trentaine de salariés choqués par l’accident.

L’origine de ce dernier ne faisait guère de doute. La poussière de bois possède en effet la propriété physique, moyennant de nombreux facteurs, de devenir explosive.

PC de crise

Ce qui est arrivé mercredi matin s’était déjà produit en 2007 dans un silo de cette même usine, aujourd’hui propriété de capitaux portugais. C’est la raison pour laquelle l’accident a été abordé avec le plus grand sérieux par les secours, organisés au travers d’un PC de crise commandé par la préfecture et installé aux portes de l’usine. Dès l’appel, les sapeurs-pompiers ont ainsi décidé de se déplacer en nombre, en sachant qu’ils auraient à réaliser une double intervention de secours à personnes blessées ainsi que de maîtrise d’incendie. Six véhicules ont été mobilisés afin de maîtriser les trois foyers, qui se sont propagés à la suite de l’explosion. Celui de la canalisation, bien que difficile d’accès, a été éteint dans les heures qui ont suivi l’accident. L’extinction des deux autres foyers, dans des silos où la matière organique s’est embrasée, a nécessité plus de temps en raison de la vidange de ces deux éléments. La production de l’usine a pour sa part été stoppée et ne reprendra que dans les prochains jours, une fois que les différents constats et investigations liés à cette explosion auront été réalisés.

mercredi 28 mars 2012

OGU 2012 Uzbekistan

The 19th International Caspian Oil & Gas Exhibition Incorporating Refining and Petrochemicals will take place on 5 - 8 June 2012 in Baku, Azerbaijan.

The adjoining Caspian Oil & Gas Conference will be held at a new venue this year, at the Hilton Hotel on 6 - 7 June 2012 in Baku.

You can view the Caspian Oil & Gas Event Overview 2011 here.

The event continues to grow in importance and size, and annually serves as a meeting place for regional and international oil and gas leaders and representatives from the Ministry of Industry and Energy of Azerbaijan, and SOCAR.

The exhibition is the ideal forum for international exhibitors to meet and do business with key local oil and gas operators and suppliers. The conference is held alongside the exhibition, and is a hub for ministers and regulatory agents from around the world to discuss and debate important issues, which help to shape the energy dynamics of Azerbaijan’s oil and gas sector.
The Caspian Oil & Gas Exhibition and Conference is held annually under the patronage of the President of the Azerbaijan Republic, HE Ilham Aliyev, who traditionally opens the event. Caspian Oil & Gas also receives the official support of the Ministry of Industry and Energy of Azerbaijan and SOCAR.


Fuite de gaz en mer du Nord : "pas d’impact ... sur l’environnement"

Le 25 mars dernier, une fuite de gaz survenue sur le gisement d’Elgin en mer du Nord britannique, à environ 240 km à l’est d’Aberdeen a obligé le pétrolier Total à arrêter la production des champs concernés et à évacuer le personnel du site.

Total a fait un point mardi sur la situation en annonçant que la fuite de gaz sur la plate-forme de puits d’Elgin persistait encore. Le Groupe indique avoir déclenché son plan d’urgence et mobilisé des équipes de gestion de crise à Aberdeen et à Paris.
"Les 238 employés du site ont été évacués vers les côtes écossaises. Aucun blessé n’est à déplorer (...) et la production des champs d’Elgin, Franklin et West Franklin a été totalement arrêtée" a précisé Total dans un communiqué
Par ailleurs, des études sont en cours afin d’analyser "les causes de la fuite" et déterminer les actions à mettre en œuvre pour la maîtriser. Total explique également suivre activement l’évolution de la situation grâce, notamment, à des navires de surveillance déployés dans la zone.
"Un avion de surveillance a confirmé la présence d’irisations à proximité de la plate-forme. Il s’agit de boues de forage et/ou de produits légers associés au gaz représentant un volume actuellement estimé à environ 30 m3. Les premières indications montrent qu’il n’y pas d’impact significatif sur l’environnement et que l’utilisation de dispersant n’est pas nécessaire à ce stade" affirme le pétrolier français. "La compagnie Oil Spill Response Limited (OSRL) a été mobilisée et évalue la situation."


mercredi 21 mars 2012

Aker Solutions designs world’s largest Spar platform

Aker Solutions has been awarded a FEED (front-end engineering and design) contract from Statoil to design the world’s largest Spar platform for the Aasta Hansteen field development in the Norwegian Sea.

With a total hull length of 193 meters and a draught of 170 meters, the Aasta Hansteen (formerly named Luva) Spar platform will be the largest of its kind. A Spar platform is a cylinder shaped floating offshore installation. Aasta Hansteen will be the first Spar platform on the Norwegian continental shelf (NCS), and also the world’s first Spar platform with condensate storage capacity - a so called Belly-Spar.

The Belly-Spar concept is an exclusive Aker Solutions design. The ’belly’ refers to the increased diameter on part of the circular shaped hull, where the condensate storage tanks are located. This gives the Aker Solutions’ Belly-Spar its characteristic shape.
Henning Østvig, head of Front-End & Technology in Aker Solutions says : "The Aasta Hansteen Spar will be the first production platform on the NCS with steel catenary risers. With a water depth of 1300 meters, this is probably the only riser technology that can meet the challenges on the Aasta Hansteen field".
The steel catenary risers are made of self-supporting steel pipes in a bow shape between the platform and the seabed. The shape helps the risers compensate for the motions on the floating facility.

Innovation "The Belly-Spar concept is a result of the innovative spirit and culture among our engineers, who have come up with the right solutions for the challenging conditions on the Aasta Hansteen field," says Valborg Lundegaard, head of Engineering business area in Aker Solutions.

The mooring system for Aasta Hansteen Spar platform consists of a set of polyester lines. "There are currently no installations on the NCS with polyester mooring. Aasta Hansteen may be the first, and it will definitely be operating in the deepest water," says Henning Østvig.
The FEED study will be completed in the third quarter of 2012. The contract value is undisclosed.

Cofely va construire une centrale biomasse en Limousin

La filiale de GDF Suez va investir 100 millions d’euros dans la construction d’une centrale de cogénération biomasse à Saillat-sur-Vienne (Haute-Vienne).
Le projet de centrale de cogénération de chaleur et d’électricité par biomasse porté par Cofely (GDF Suez) vient d’être lancé à Saillat-sur-Vienne (Haute-Vienne). Il s’inscrit dans le cadre du quatrième appel à projets du ministère de l’Ecologie et de l’Energie via la Commission de régulation de l’énergie (CRE 4) en juillet 2010.
Cet équipement, estimé à 100 millions d’euros, sera installé sur le site de la papeterie Smurfit Kappa à Saillat-sur-Vienne et développera une puissance de 25 MW. La phase administrative est en cours pour une durée de six mois, le chantier pourrait débuter avant l’été pour une livraison en 2014, après deux ans de travaux.

"Cette unité de cogénération dédiée à Smurfit Kappa produira à la fois de la chaleur et de l’électricité pour ce site industriel, précise Guillaume Vraux, à la direction régionale sud-ouest de Cofely. Des synergies sont encore à l’étude avec le papetier International Paper qui dispose d’une usine juste à côté, en ce qui concerne la fourniture de vapeur d’eau qui pourrait par la suite alimenter une chaudière. Un partenariat a été également conclu avec sa filiale le Comptoir de Bois de Brive (Corrèze), qui sera chargée d’approvisionner la centrale en plaquettes forestières et écorces."

La centrale consommera chaque année 218 000 tonnes de plaquettes dont 43 % issues de forêts limousines, 143 000 tonnes d’écorces produites par la station d’écorçage de l’unité de pâte à papier et 9 000 tonnes de broyats de palettes. Une trentaine d’emplois pourrait être créé au niveau de la chaîne d’approvisionnement.

Cette centrale biomasse, la seule retenue en Limousin par le CRE 4, fait partie des quinze projets validés dans l’Hexagone. Cofely dispose d’une première centrale de cogénération biomasse de 12 MW installée depuis 2007 (CRE 1) sur le site International Paper de Saillat-sur-Vienne.

Quand "Soufflet" transforme de la poussière de céréales en énergie !

Installée en septembre 2011 sur le site de Nogent-sur-Seine, la chaudière biomasse fonctionnant à base de poussières de céréales permettrait selon le Groupe Soufflet une réduction annuelle de la consommation de gaz naturel de l’ordre de 75 %, diminuant fortement l’empreinte carbone du site.

Dans cette nouvelle chaudière biomasse, le Groupe Soufflet utilise pour la première fois un biocombustible jusque là jamais exploité : les procédés connus brulaient des grains, de la paille ou bien des agro-pellets, mais pas encore de la poussière de céréales en l’état. La prouesse a donc consisté à maîtriser la combustion de cette biomasse réputée instable, en mettant au point un procédé particulier.

La chaudière installée a une puissance de 6 MW. Le pouvoir calorifique moyen du biocombustible utilisé est de 4 MWh/t, ce qui signifie qu’à pleine puissance la chaudière utilise 1,5 tonne de poussières par heure. La constance des performances permet de faire de substantielles économies énergétiques et environnementales.

lundi 12 mars 2012

Fukushima un an après, vu du Web

Pendant un an, les analyses, les récits, les documents sur l’accident nucléaire de Fukushima, en mars 2011, se sont amoncelés sur la toile. L’Usine Nouvelle a récolté pour vous quelques données pertinentes. Petit tour d’horizon, non exhaustif.

“On va bientôt fêter le premier anniversaire. J’ai peur que les gens oublient Fukushima. Rien n’est fini. Cela ne fait que commencer", s’inquiète Iori Mochizuki sur son blog, le 8 mars dernier. Dans "Fukushima Diary", l’ingénieur japonais se bat contre "le blocage des médias".