À Paris, le 16 février, s’est tenue la 13ème conférence
annuelle des Echos, « Energie 2010 ». Suites du sommet de Copenhague,
réforme du marché de l’électricité en France, décorrélation des prix du
gaz et du pétrole et nouvelle géopolitique des énergies fossiles : des
thèmes majeurs qui préoccupent les principaux énergéticiens français et
européens présents à cette conférence. Pour Jean-Louis Schilansky,
président du comité énergie du MEDEF, le sommet de Copenhague n’a pas
changé la donne : les entreprises continuent de manquer de visibilité
sur les nouvelles régulations, faute d’une harmonisation
internationale. La question du coût de l’énergie reste fondamentale. Sa
hausse pourrait être enrayée par un phénomène frappant : la demande
pétrolière des pays développés est stationnaire et cette tendance
semble structurelle, en raison de la récession, au grand dam des
grandes compagnies pétrolières telles que Saudi Aramco, qui, au sommet
de Davos, se plaignait de la baisse de la demande… Le peak oil recule,
même s’il reste une réalité géologique, ’’l’idée qu’on va vivre dans un
monde aux ressources limitées devient un constat partagé entre
consommateurs et producteurs’’, souligne Pierre-Franck Chevet,
directeur général de l’énergie et du climat au ministère de l’écologie.
source : www.actu-environnement.com