Total a confirmé hier, lors d’une réunion avec les
investisseurs, hier à Londres, une progression de 2% par an en moyenne
de sa production d’ici à 2014. Malgré un bon premier trimestre, il
faudra attendre 2012 pour renouer avec la croissance de sa production,
car le troisième groupe pétrolier européen table sur une stagnation de
sa production l’année prochaine. Cet effet de palier est dû à la durée
de mise en exploitation : des sites récemment acquis en Angola, à Tobago
ou en mer du Nord n’entreront en fonctionnement qu’en 2012.
Les quatre axes stratégiques ont été réaffirmés lors de
cette conférence : le gaz naturel liquéfié, comme en témoigne la récente
acquisition en Australie mais aussi le gaz non conventionnel,
l’off-shore profond et les sables bitumineux. Le PDG de Total,
Christophe de Margerie, a fait savoir que le groupe privilégiait la
croissance organique et les acquisitions de petites tailles. Pas
d’opérations majeures sont donc a escomptées dans un moyen terme. Par
contre, une réorganisation interne pourrait être engagée. Sans préciser
exactement le projet, Christophe de Margerie, a parler de « créer des
synergies entre les activités » et d’ « économies de coûts
administratifs ». Perçu comme une mauvaise nouvelle par les
investisseurs, le titre a été sanctionné en bourse.
|
jeudi 16 septembre 2010
Total, une stratégie de croissance organique
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire