Trois
consortiums sont candidats à la construction de 3000 MW d’éoliennes sur
les côtes françaises. Un projet qui représente la mobilisation de
dizaines d’acteurs industriels, 10 milliards d’euros d’investissements
d’ici 2020 et la création de 3 000 emplois.
Ce mercredi 11 janvier, au matin, la Commission de
Régulation de l’Énergie (CRE) va devoir faire un peu de place dans ses
bureaux pour accueillir les dossiers des trois consortiums candidats au
premier appel d’offres éolien offshore. Trois documents de 4 000 pages…
"25 kg de papier pour chacun", s’amuse un proche du dossier.
Publiées en juillet 2011, les conditions de l’appel
d’offres consistent, pur cette première phase, à installer 3 000 MW
d’éoliennes offshore sous la forme de 500 à 600 machines. Elles seront
érigées sur cinq sites le long des côtes nord-ouest françaises : au
large du Tréport (Seine-Maritime), de Fécamp (Seine-Maritime),
Courseulles-sur-Mer (Calvados), Saint Brieuc (Côtes d’Armor) et Saint
Nazaire (Loire-Atlantique). L’investissement total s’élèvera à 10
milliards d’euros et devrait assurer la création de 3 000 emplois.
Trois consortiums ont remis une offre. Le premier
regroupe GDF Suez, E.on et Vinci et utilisera des éoliennes Areva et
Siemens. Le deuxième compte EDF, Dong Energy, WPD offshore et a misé sur
des éoliennes 6 MW d’Alstom. Le troisième est formé par l’espagnol
Iberdrola et le Franco-britanniques Eole-Res et fera appel à des
éoliennes Areva.