mardi 13 septembre 2011

Pétrole Guyanais : "un potentiel économique majeur"

Le gouvernement français a réagi vendredi à la découverte d’hydrocarbures au large de la Guyane par la société « Tullow Oil » et (il) estime que cela pourrait représenter à terme "un potentiel économique majeur."

Cependant, il a également exprimé une certaine prudence par rapport aux remarques de la société « Tullow Oil », car si "la présence d’hydrocarbures a effectivement été détectée, cela ne signifie pas encore l’existence d’un réservoir exploitable."
En effet, pour exploiter du pétrole de manière pérenne dans les eaux guyanaises, il est nécessaire de poursuivre les recherches.

Il convient pour cela dans un premier temps de poursuivre le forage en cours pour le mener à son terme afin de confirmer la tendance, en principe d’ici la fin de l’année 2011. Ensuite, il faut procéder à un ou plusieurs autres forages d’exploration afin de confirmer l’existence d’un réservoir exploitable. Et enfin, l’installation d’une exploitation devient possible, si ces forages de recherche sont positifs, ce qui ne pourra se faire avant plusieurs années.

Le forage en cours est sous la surveillance du Préfet de la Guyane. L’Etat rappelle que toutes les garanties de sécurité, notamment environnementales, devront être réunies pour la poursuite de cette exploration. De plus, il veillera tout à ce que les collectivités, les entreprises locales et plus généralement la population de la Guyane bénéficient des retombées économiques.

JOURNEES ANNUELLES DES HYDROCARBURES 2011

12-13 Octobre 2011 Paris - Palais des congrès - Porte Maillot

Organisées chaque année par l’Aftp et le Gep, les Journées Annuelles des Hydrocarbures sont l’occasion de réunir les acteurs des industries pétrolières, gazières et du parapétrolier pour échanger sur les grandes évolutions de ces secteurs.

Ces journées rassemblent des représentants des compagnies nationales et internationales, des pays producteurs, des sociétés d’études, de services et fournisseurs d’équipements, des experts techniques internationaux et des représentants des Administrations françaises et européennes.

mercredi 7 septembre 2011

ConocoPhillips contraint de stopper une production offshore

La société ConocoPhillips a cessé l’exploitation du plus grand gisement de pétrole offshore de Chine sur injonction de Pékin, car le pouvoir central accuse la compagnie américaine d’avoir caché la gravité d’une marée noire, s’étalant sur plusieurs milliers de km2.

"La production de pétrole a été interrompue dimanche soir au gisement Penglai 19-3, qui est le plus important site d’extraction de pétrole offshore de ConocoPhillips en Chine", a déclaré hier à l’AFP Mme Donna Xue, l’un des porte-parole de la société. Le gisement Penglai 19-3 représente non seulement la plus grosse découverte de champs pétrolifère au large des côtes chinoises mais c’est également l’une des principales réserves d’or noir disponible en Chine.

L’organe officiel d’information du Parti communiste chinois - le Quotidien du Peuple - a accusé ConocoPhillips d’être "indifférent" face aux dégâts causés à l’écosystème marin situé dans le golfe du Bohai (nord-est). L’équivalent de 3.200 barils de matières polluantes se seraient échappées de deux plateformes gérées conjointement par ConocoPhillips et la société étatique chinoise CNOOC.

De son côté, ConocoPhillips a récusé toute "dissimulation" et a fait part de son entière responsabilité. "Nous sommes l’opérateur et nous acceptons de prendre l’entière responsabilité pour ce qui s’est produit sur le champ", a déclaré à l’AFP John Roper, autre porte-parole de ConocoPhillips. "Nous avons immédiatement rapporté l’accident aux autorités compétentes, et de façon aussi complète que possible", a-t-il ajouté.

Alors que la compagnie américaine avait affirmé mercredi avoir presque finaliser la réparation des dégâts occasionnés dans le golfe du Bohai, l’organisme en charge de la gestion des océans (SOA) a déclaré que "la situation n’était pas résolue." Elle a pour se faire utilisé les gros moyens, puisque des satellites, des avions et des robots sous-marins ont été employés.
Au final, selon le Crédit Suisse, cité par l’agence Dow Jones, la production nette de la CNOOC pourrait enregistrer une baisse de 8 millions de barils en 2011, soit un recul de 2,3% par rapport à ses prévisions, si les opérations à Penglai 19-3 restaient à ce stade.

Vallourec inaugure sa nouvelle usine au Brésil

Vallourec, leader mondial des solutions tubulaires premium, annonce l’inauguration ce jour de sa nouvelle aciérie et tuberie au Brésil, en présence de Dilma Rousseff, Présidente du Brésil et Antonio Anastasia, Gouverneur de l’État du Minas Gerais. Ce vaste projet, lancé en 2007, s’inscrit dans la continuité de la stratégie de croissance internationale impulsée par Jean-Paul Parayre, président du Conseil de Surveillance depuis 2000. Le Brésil y tient, depuis cette date, une importance prépondérante.

Créée dans le cadre d’un accord de co-entreprise avec le japonais Sumitomo Metals, Vallourec & Sumitomo Tubos do Brasil (VSB) est détenue à 56% par Vallourec et 44% par Sumitomo Metals et Sumitomo Corporation. La construction de la nouvelle usine, entamée en 2008, est désormais achevée et la production est en phase de démarrage.

Située à Jeceaba, dans l’État du Minas Gerais, à proximité des autres entités brésiliennes de Vallourec, VSB est une usine intégrée, produisant billettes d’acier et tubes en acier sans soudure. Elle bénéficie d’un accès direct aux matières premières fournies par deux filiales de Vallourec spécialisées dans l’extraction de minerai de fer et dans la production de charbon de bois. Complexe industriel unique doté des toutes dernières technologies, l’usine s’étend sur 250 ha et comportera une aciérie équipée de deux hauts fourneaux et d’un four électrique, une tuberie haut de gamme, et un ensemble de lignes de traitement thermique, de filetage et de finition. VSB emploiera 1 600 personnes et sa capacité de production s’élèvera à 1 million de tonnes d’acier (dont 300 000 tonnes pour les besoins propres de Vallourec, hors VSB) et 600 000 tonnes de tubes, dont 300 000 tonnes pour Vallourec. Elle permettra au Groupe d’augmenter sa capacité de production de tubes de plus de 10%. Elle servira les marchés internationaux du pétrole et gaz, en particulier de l’Afrique de l’Ouest.

Philippe Crouzet, Président du Directoire de Vallourec a déclaré : « Présent depuis 1952 dans l’Etat du Minas Gerais par sa filiale V & M do BRASIL, Vallourec a choisi de continuer de s’y développer avec cette nouvelle usine car il bénéficie localement de tous les facteurs de compétitivité, aussi bien les ressources naturelles (minerai de fer, charbon), que les infrastructures et la main-d’œuvre qualifiée. Cette usine est une nouvelle étape dans le développement stratégique de Vallourec. Elle lui permet de soutenir les ambitions de ses clients internationaux et de satisfaire leurs besoins en tubes premium pour le pétrole et le gaz. »

L’appel d’offres pour l’éolien offshore remis en cause

Un recours gracieux a été engagé à l’encontre des ministères de l’Ecologie et de l’Economie et des Finances le 5 septembre. Il porte sur l’appel d’offres lancé en juillet pour développer l’énergie éolienne en mer.

C’est la Fédération environnement durable (FED), qui est à l’origine de ce recours. Elle conteste la construction de ces champs d’éoliennes, qui représenterait à chaque fois environ l’équivalent de la surface de la ville de Paris. L’objectif de la fédération est donc de stopper la construction et ainsi éviter des nuisances visuelles, dues à la taille et à la luminosité des éoliennes.
La fédération n’est pas seule porteuse du recours. Elle est soutenue par des associations de riverains créées face aux sites concernés par l’appel d’offres, comme par exemple au large de Tréport ou de Courseulles-sur-mer.

L’appel d’offres a été lancé le 11 juillet dernier par le gouvernement. L’objectif étant d’implanter sur cinq sites un total de 600 éoliennes d’une puissance de 3.000 mégawatts. Cette opération représente un investissement de dix milliards d’euros et doit permettre d’atteindre l’objectif européen de 20% d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité en 2020.


Murphy to sell Meraux refinery to Valero

Murphy Oil Corp. has agreed to sell its 125,000 b/d refinery in Meraux, La., and related properties to Valero Energy Corp. for $625 million.

Murphy, which is withdrawing from the refining business, agreed in July to sell its 33,250 b/d refinery in Superior, Wisc., to Calumet Specialty Products Partners, Indianapolis (OGJ Online, July 26, 2011).


Of the purchase price, an estimated $300 million is for oil inventories at Meraux. The refinery has 37,000 b/d of fluid catalytic cracking capacity and extensive hydrotreating capacity.
The company announced last year that it would sell its three refineries in order to concentrate on exploration and production (OGJ Online, July 23, 2010). David M. Wood, Murphy president and chief executive officer, said the company now will focus on selling its 106,000 b/d refinery in Milford Haven, Wales.

Valero’s agreement to purchase the Meraux facility follows the completion last month of its purchase of the 220,000 b/d refinery at Pembroke, Wales, from Chevron Corp., which it announced in March (OGJ Online, Mar. 11, 2011). Valero paid $730 million for the refinery plus marketing and logistical assets and expected to pay $1 billion for inventories.

BP Responds to Halliburton Lawsuit

BP is aware of the claims filed against the company on 1 September 2011 by Halliburton. The company is now reviewing the contents of the claims and until this is complete cannot comment in detail.

However, BP believes this lawsuit is the latest attempt by Halliburton to divert attention from its role in the Deepwater Horizon incident and its failure to meet its responsibilities, and to deflect all blame to BP. BP will vigorously contest the claims should they come to court.
BP has co-operated with the various investigation bodies, providing detailed information. Investigations published so far have concluded that multiple parties contributed to the incident, including Halliburton.

Multiple independent investigations have identified serious problems with the cementing of the well as a potential contributory factor to the Deepwater Horizon disaster – not only BP’s own investigation.

BP has accepted its responsibility for responding to the spill and is accordingly paying costs and compensation. In contrast Halliburton has refused to accept any responsibility or accountability. As BP has said repeatedly, it expects other parties to accept their responsibilities and bear their share of the costs.