Un recours gracieux a été engagé à
l’encontre des ministères de l’Ecologie et de l’Economie et des Finances
le 5 septembre. Il porte sur l’appel d’offres lancé en juillet pour
développer l’énergie éolienne en mer.
C’est la Fédération environnement durable (FED), qui est
à l’origine de ce recours. Elle conteste la construction de ces champs
d’éoliennes, qui représenterait à chaque fois environ l’équivalent de la
surface de la ville de Paris. L’objectif de la fédération est donc de
stopper la construction et ainsi éviter des nuisances visuelles, dues à
la taille et à la luminosité des éoliennes.
La fédération n’est pas seule porteuse du recours. Elle
est soutenue par des associations de riverains créées face aux sites
concernés par l’appel d’offres, comme par exemple au large de Tréport ou
de Courseulles-sur-mer.
L’appel d’offres a été lancé le 11 juillet dernier par
le gouvernement. L’objectif étant d’implanter sur cinq sites un total de
600 éoliennes d’une puissance de 3.000 mégawatts. Cette opération
représente un investissement de dix milliards d’euros et doit permettre
d’atteindre l’objectif européen de 20% d’énergies renouvelables dans la
consommation d’électricité en 2020.
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