Des couches d’un atome d’épaisseur,
constituées de graphène pourraient devenir à l’avenir un matériau
prometteur dans la récupération de l’hydrogène, selon une étude
récemment publiée par l’Institut National des Standards et des
Technologies (NIST) et de l’Université de Pennsylvanie.
En effet, les résultats du rapport suggèrent que des
empilements de feuilles de graphène pourraient stocker l’hydrogène
d’une manière plus sûre dans l’utilisation des piles à combustible par
exemple. Le graphène est devenu un matériau très étudié ces dernières
années en raison de ses propriétés conductrices, thermiques et
optiques, ce qui pourrait le rendre intéressant dans des applications à
base de capteurs ou de semi-conducteurs.
Le graphène se trouve à l’état naturel dans les
cristaux de graphite, où il se présente sous la forme d’un empilement
de feuilles. Dans cette forme initiale, il permet de stocker très peu
d’hydrogène. Cependant, lorsque des feuilles d’oxyde de graphène sont
empilées les unes sur les autres comme des étages d’un parking à
plusieurs niveaux, et attachées par des molécules qui à la fois
établissent un pont entre les couches tout en conservant un espace
entre elles, alors l’ensemble résultant (baptisé : graphene oxide
framework - GOF) sera en mesure d’accumuler de l’hydrogène en plus
grande quantité.
source : www.enerzine.com
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