Malgré la marée noire qui touche le
golfe du Mexique, les pétroliers vont continuer leur quête
technologique pour repousser la fin des hydrocarbures. Objectif ?
Augmenter les réserves en exploitant les sources les plus difficiles
d’accès.
L’humanité n’en a pas fini avec les hydrocarbures.
Selon le scénario de l’agence internationale de l’énergie (IEA), la
consommation énergétique va croître de 40% de 2007 à 2030. La
population mondiale utilisera alors 16800 millions de tonnes équivalent
pétrole par an, contre 12000 aujourd’hui. Et cette augmentation sera
soutenue à plus de 75% par les combustibles fossiles. Le pétrole et le
gaz demeurent incontournables. « Ils continueront à jouer un rôle
majeur dans le mix énergétique pendant des dizaines d’années, professe
Val Brock, directeur de l’innovation et de la recherche et
développement de Shell. Il faudra accroître leur production quels que
soient le prix du baril et la complexité des technologies à mettre en
oeuvre pour les extraire. » La marée noire aux Etats-Unis ne devrait
pas ralentir l’exploitation offshore. D’après l’Institut français du
pétrole (IFP), le quart des réserves de pétrole se trouve sous les
océans.
La dernière goutte de pétrole n’est donc pas pour
demain. Les experts estiment qu’environ 1000 milliards de barils ont
déjà été produits et qu’il en reste à peu près autant dans les réserves
connues. Celles-ci sont toutefois basées, pour une large part, sur les
déclarations invérifiables des grands pays producteurs. Quoi qu’il en
soit, le « peak oil », cette notion inventée par le géophysicien
américain King Hubbert pour indiquer le point à partir duquel la moitié
des ressources a été consommée serait imminent. « Le pic du pétrole
facile est derrière nous, admet Val Brock. Mais le pic du pétrole
complexe est encore devant. »
source:www.usinenouvelle.com
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