L’entonnoir posé par BP pour endiguer la fuite de pétrole fonctionne, mais la marée noire s’étend et les coûts aussi
La bonne nouvelle se confirme pour BP.
L’entonnoir mis en place vendredi permet bien de contenir une partie du pétrole
qui se déverse dans le golfe du Mexique depuis l’explosion d’une plateforme le
20 avril dernier.
Bientôt un deuxième
dispositif
L’amiral Thad Allen, commandant des garde-côtes, a indiqué lundi que 11 000 barils (soit 1,75 million de litres) avaient été pompés en vingt-quatre heures. Cela correspondrait environ à la moitié des 2 à 3 millions de litres qui se déversent quotidiennement.
L’amiral Thad Allen, commandant des garde-côtes, a indiqué lundi que 11 000 barils (soit 1,75 million de litres) avaient été pompés en vingt-quatre heures. Cela correspondrait environ à la moitié des 2 à 3 millions de litres qui se déversent quotidiennement.
Le patron de BP, Tony Hayward, a également
précisé qu’un deuxième dispositif serait mis en place la semaine prochaine, ce
qui permettrait de récupérer la majorité de la fuite.
Des nappes sur 320 km de
rayon
Toutefois, ces manœuvres ne suffisent pas à contenir la fuite, qui ne se résoudra qu’avec l’installation d’un puits de secours en août. Et la marée noire continue à prendre de l’ampleur : le pétrole s’étend désormais sur 320 kilomètres de rayon, en des "centaines de milliers de petites nappes", selon Thad Allen.
Toutefois, ces manœuvres ne suffisent pas à contenir la fuite, qui ne se résoudra qu’avec l’installation d’un puits de secours en août. Et la marée noire continue à prendre de l’ampleur : le pétrole s’étend désormais sur 320 kilomètres de rayon, en des "centaines de milliers de petites nappes", selon Thad Allen.
La pose de l’entonnoir a rassuré les marchés,
faisant remonter la cote de BP à la Bourse de Londres. Mais la facture de la
catastrophe enfle à vue d’œil : BP affirme avoir déjà dépensé 1,25 milliard de
dollars, sans compter les 360 millions promis pour la construction d’îles
artificielles au large de la Louisiane.
"Surmonter la tempête"
Le directeur général de BP reste confiant sur la capacité du groupe à "surmonter cette tempête et revenir plus forte". Il a réaffirmé dimanche à la BBC qu’il ne démissionnerait pas et que cette catastrophe était exceptionnelle. "L’industrie mène des explorations en haute mer depuis plus de vingt ans et elle n’avait pas eu à affronter un incident de ce type avant", a-t-il déclaré.
Le directeur général de BP reste confiant sur la capacité du groupe à "surmonter cette tempête et revenir plus forte". Il a réaffirmé dimanche à la BBC qu’il ne démissionnerait pas et que cette catastrophe était exceptionnelle. "L’industrie mène des explorations en haute mer depuis plus de vingt ans et elle n’avait pas eu à affronter un incident de ce type avant", a-t-il déclaré.
Metrofrance.com
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