Alors que les 
dernières raffineries et les terminaux pétroliers du port de Marseille 
ont voté vendredi la fin de la grève, l’industrie pétrolière fait ses 
comptes. Grevée de plus de 200 millions d’euros, elle compte proposer au
 gouvernement un nouveau dispositif d’accès aux stocks stratégiques.
Le coût pour le secteur pétrolier du mouvement social 
contre la réforme des retraites a représenté plusieurs centaines de 
millions d’euros. C’est ce qu’estime Jean-Louis Schilansky, le président
 de l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Selon les 
Echos, le coût global devrait se situer entre 200 et 300 millions 
d’euros.
Cette estimation est cohérente avec celle formulée 
vendredi par Total à l’occasion de la publication de ses résultats 
trimestriels. Selon son directeur financier, Patrick de La Chevardière, 
l’arrêt des six raffineries du pétrolier français lui a coûté entre 5 et
 6 millions d’euros par jour. Les premières se sont mises en grève le 12
 octobre. « Pour nous, le coût total s’élèvera à une centaine de 
millions d’euros », a-t-il estimé. Au troisième trimestre, le groupe a 
enregistré un bénéfice de 2,5 milliards d’euros.
Important poste de coûts : les raffineries n’ont pas 
tourné, tout en étant chauffées pour ne pas être arrêtées totalement. 
L’arrêt de ces raffineries coûte entre 500.000 et 1 million d’euros par 
jour, estime l’Ufip.
 
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C'est beau la grève quand même mais il y a les mauvais côté et pas des moindres...merci pour l'article très enrichissant.++
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