Une note 
socio-économique publiée aujourd’hui par l’Institut de recherche et 
d’informations socio-économiques (IRIS), montre non seulement que le gaz
 de schiste n’est pas une source d’énergie "propre", mais son 
exploitation privera également le trésor public de 50 millions de 
dollars canadien par an et n’assurera pas l’indépendance énergétique du 
Québec.
« Si on se lance dans l’exploitation des gaz de schiste,
 on peut dire tout de suite dire au revoir au protocole de Kyoto. En 
effet, si le Québec atteint les objectifs de 2012 en diminuant ses 
émissions de gaz à effets de serre de 6 % par rapport à 1990, 
l’implantation de l’industrie du gaz de schiste viendra annuler ce 
progrès. D’ailleurs, les émissions de l’industrie correspondent à plus 
de deux fois et demie les réductions et évitements d’émissions de GES 
annoncés par le gouvernement dans le secteur industriel d’ici 2012 » 
affirme Laura Handal, co-auteure de la note.
À cette pollution atmosphérique s’ajoutent des enjeux 
importants autour de l’épuration de l’eau. Selon les évaluations de 
l’IRIS plus de 23 millions de litres d’eau devront être épurés chaque 
année pour les besoins reliés à l’exploitation de cette ressource. 
Pourtant, dans les régions administratives concernées par l’exploitation
 des gaz de schiste, la capacité d’épuration des eaux est uniquement de 
1,4 million de litres selon le ministère des Affaires municipales, des 
Régions et de l’Occupation du territoire.
Selon le Ministère du Développement durable et des Parcs
 (MDDEP), la quantité d’eau nécessaire varie entre 8 et 35 millions de 
litres par opération de fracturation. Les puits sont fracturés huit fois
 en moyenne ; dans certains cas, ce nombre peut s’élever jusqu’à 17 
fracturations par puits. Le taux de récupération des eaux injectées se 
situe autour de 50 %, et on ne recycle, aux dires mêmes de l’APGQ, 
qu’environ 80 % des eaux récupérées.
source :enerzine.com
 
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