Comment
disposer de grandes centrales solaires au sol quand on manque de
foncier disponible ? En recouvrant de panneaux solaires les plans d’eau
inutilisés. L’idée est judicieuse à condition d’amortir les coûts de
construction et d’installation de ces centrales flottantes. Utiliser des
structures d’ancrage en métal coûte cher. Surtout qu’il faut les
renforcer en cas de risque de vagues et faire appel à des grues de
levage pour les mettre en place. En remplaçant les systèmes métalliques
par des flotteurs en plastique, Ciel&Terre a résolu le problème.
"Avec notre système d’ancrage breveté Hydrelio de panneaux solaires
flottants, nous divisons par deux le prix du kilowatt crête en
comparaison des solutions à base de structures métalliques", affirme
Alexis Gaveau, co-gérant de Ciel&Terre.
Conçu en partenariat avec l’Institut français du pétrole
énergies nouvelles, Hydrelio se compose de flotteurs moulés en
polyéthylène haute densité (PEHD). Il ne nécessite aucun terrassement ni
occupation des berges. Son montage s’effectue manuellement en eau à
l’aide de simples clés. En cas de mauvais temps, il résiste à des vagues
de 1 mètre de hauteur. Ce système rend compétitif l’installation et
l’exploitation de grandes centrales solaires flottantes, allant jusqu’à
12 mégawatts, sur les lacs de carrière, les bassins d’irrigation, les
réservoirs d’eau potable et les lacs de barrage. Le japonais West
Holdings a commandé à la PME lilloise une centrale flottante de 1
mégawatt. "Nous avons également un projet en Angleterre", ajoute Alexis
Gaveau. Entre juin 2012 et juin 2013, le chiffre d’affaires de Ciel
& Terre devrait passer de 4,2 à 10 millions d’euros, grâce à la
commercialisation de ce nouveau concept d’ancrage flottant.
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