L’énergie
hydraulique est la deuxième source d’énergie en Chine après le charbon.
En proie à une période de sécheresse, le pays voit s’accentuer la
pénurie d’électricité dont souffre régulièrement son économie.
Depuis dimanche, les turbines du barrage des Trois
Gorges sur le Yangtsé, ne peuvent plus tourner à pleine capacité. Le
niveau du réservoir est tombé du plus grand barrage du monde est en
effet tombé, a indiqué le China Daily.
En avril déjà, la production de la plupart des centrales
hydrauliques du Hubei avait fortement chuté, selon des chiffres de la
Commission nationale au développement et à la réforme cités par le
quotidien de langue anglaise.
Depuis le mois de mars, des coupures d’électricité ont
dû être organisées dans plusieurs des provinces les plus industrialisées
du pays comme le Guangdong (sud), le Jiangsu et le Zhejiang (est),
entre autres.
La province du Hubei (centre) connaît sa plus grave
sécheresse en un demi-siècle et près d’un demi-million de personnes y
rencontrent actuellement des problèmes d’accès à l’eau potable, selon le
China Business News. Cette situation "va probablement pousser à la
hausse l’indice des prix à la consommation", estime le journal, citant
des experts.
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mercredi 18 mai 2011
La sécheresse aggrave la pénurie d’électricité en Chine
Moins de pétrole dans les transports : $400 Mds par an
Pourquoi la France risque un "black-out" cet été ?
La
sécheresse qui s’annonce très tôt cette année pourrait contraindre EDF à
arrêter de nombreux réacteurs cet été, avec un risque de black-out
électrique !
Ainsi, si la sécheresse se prolonge, 44 des 58 réacteurs
situés en bord de rivière risquent d’être stoppés, menaçant alors la
France de coupures électriques, prédit l’Observatoire du nucléaire dans
une étude publiée la semaine dernière. "Seuls les 14 (réacteurs) situés
en bord de mer sont à peu près assurés de pouvoir être refroidis
correctement cet été."
En effet, les données dévoilées par le comité sécheresse
montrent que les précipitations sont déficitaires par rapport aux
normales saisonnières sur la majeure partie du pays, et que nous sommes
dès à présent dans une situation de sécheresse. Pour le seul mois
d’avril, les précipitations n’ont atteint que 29 % des normales. En
conséquence, depuis hier, 28 départements ont déjà pris des arrêtés de
limitation ou de suspension des usages de l’eau, pour adapter les
prélèvements aux débits des cours d’eau et aux niveaux des nappes.
Alors que les pronucléaires font valeur l’argument de
l’atome, "une arme de lutte contre le changement climatique",
l’Observatoire indépendant présidé par Stéphane Lhomme affirme un point
de vue diamétralement opposé : "le changement climatique induit des
évènements naturels de plus en plus violents (tempêtes, froids intenses,
canicules, etc) qui mettent en danger les installations nucléaires."
On l’a vu avec la centrale atomique de Fukushima, même
mis à l’arrêt, les réacteurs ont toujours besoin d’un refroidissement
liquide pour éviter une surchauffe de ces derniers. On peut donc se
poser la question de la suffisance des barrages d’EDF, qui ont pour
fonction d’assurer un débit minimal, en cas de sécheresse prolongée ?
Les principales centrales nucléaires menacées par un
manque d’eau dans les rivières seraient les suivantes : Golfech
(Tarn-et-Garonne, deux réacteurs), Civaux (Vienne, deux réacteurs),
Belleville (Cher, deux réacteurs), Dampierre (Loiret, quatre réacteurs),
Saint-Laurent (Loir-et-Cher, deux réacteurs), Chinon (Indre-et-Loire,
quatre réacteurs), Chooz (Ardennes, deux réacteurs), Cattenom (4
réacteurs), soit 22 réacteurs au total.
D’autres centrales normalement approvisionnées en eau,
ont (elles) l’obligation de respecter une certaine température dans les
rivières, en dessous des 30° C. "Il existe des limites légales aux
rejets d’eau chaude dans les rivières, afin de ne pas détruire
irrémédiablement la faune et la flore." Si cette température est
atteinte, la centrale doit réduire voire arrêter la puissance de ses
réacteurs.
Toujours selon l’étude menée par l’Observatoire du
nucléaire, sont concernées les centrales de Saint-Alban (Isère, deux
réacteurs), Bugey (Ain, quatre réacteurs), Cruas (Ardèche, quatre
réacteurs), Tricastin (Drôme, quatre réacteurs), Blayais (Gironde,
quatre réacteurs), Nogent (Aube, deux réacteurs), soit 20 réacteurs au
total.
Enfin, en temps normal, les centrales rejettent dans les
rivières des effluents radioactifs et des éléments chimiques (zinc,
phosphore, sulfates, sodium, chlorures, morpholine, cuivre, etc). En
dessous d’un certain débit, les centrales doivent stocker leurs
effluents dans des conteneurs, en attendant que le cours d’eau soit plus
conséquent. Si rien ne change, (débit faible < 30 m3/s) les sites de
stockages sont remplis et il faut alors stopper les réacteurs.
"Ces risques sont aggravés l’été du fait du moindre
débit des rivières. Le problème est démultiplié en cas de sécheresse :
ces produits chimiques sont rejetés dans des rivières au débit très
faible, causant de fait de graves pollutions chimiques" conclut l’étude.
lundi 9 mai 2011
New gas find for RWE Dea in North El Amriya concession
RWE Dea Egypt has announced a
further gas find in the North El Amriya concession. The company, as
operator, holds a 100% stake in this concession.
The NEA 4x strike is about six kilometres east of the
NEA 3x find confirmed in January in the offshore concession North El
Amriya, some 40 kilometres north of the city of Alexandria. The well was
drilled to a final depth of 3,320 metres and hit a gas reservoir in the
Miocene layer in the Abu Maadi formation with a thickness of 58 metres.
A production test was successfully carried out with
production volumes of up to 25.000 mscf/d. “This renewed find reflects
the immense potential of this concession,” said Ralf to Baben, Chief
Operating Officer of RWE Dea AG. “We will now carry out additional work
on evaluating the NEA 4x find.” In the North El Amriya concession, RWE
Dea is operator with a share of 100%.
RWE Dea and its predecessor organisation have been
operating in the upstream segment in Egypt since as far back as 1974 has
been producing oil in the Gulf of Suez for almost three decades now. In
recent years, the Company encountered several major gas strikes in
Egypt and has substantially expanded its activities by acquiring
additional concessions. At present, RWE Dea holds a total of 12 onshore
and offshore concessions in Egypt.
Statoil has awarded Subsea 7 a contract for marine installations and pipe-laying in connection with development of the Fossekall/Dompap discoveries off the coast of Helgeland in northern Norway.
The contract value is around NOK 970 million without options and extra charges due to the weather.
Discovered one year ago, Fossekall will also make it possible to develop the earlier find Dompap.
Fast-track development
This is Statoil’s fifth fast-track development and the largest so far.
“With all of the contracts awarded, we can already start
production at the end of 2012. We’re very happy about this,” says Ivar
Aasheim, Statoil’s head of field development on the Norwegian
continental shelf.
Statoil considers it vital to reduce the time from discovery to production.
“We are about to reach this goal,” says Aasheim. “This
development will only take two and a half years, and thereby meets the
fast-track principles.”
Subsea field
The Fossekall/Dompap development will comprise three subsea templates
tied back to the Norne ship in the Norwegian Sea. The distance from the
field to the Norne ship is around 26 kilometres.
Recoverable reserves in Fossekall/Dompap are estimated
at around 100 million barrels of oil equivalent. The majority of this is
oil.
“These additional volumes are important to Statoil, and
they help extend the lifetime of the Norne ship,” says operations north
cluster head Morten Loktu.
Partners : Statoil (64% and operator), Petoro (24.5%) and Eni (11.5%).
Risques chimiques | 50 nouvelles fiches produits reprotoxiques pour Demeter
L’INRS vient
d’intégrer 50 nouvelles fiches concernant les produits toxiques pour la
reproduction à sa base de données Demeter. Cette source d’informations
utiles à l’évaluation de ce risque reprotoxique propose une synthèse sur
les dangers vis-à-vis de la reproduction pour plus de 100 produits et
des conduites à tenir en cas d’exposition.
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Etiquetage des produits de grande consommation | L’Ineris souligne le manque de données sur les produits d’entretien et les désodorisants
A la demande du ministère en charge
de l’Ecologie, l’Ineris a réalisé un rapport préliminaire sur les
émissions dans l’air intérieur de polluants volatils par des produits
d’entretien et des désodorisants. Ce rapport, étape préalable à une
démarche d’étiquetage obligatoire des produits de consommation courante,
attire l’attention sur le manque de données concernant les émissions de
ces polluants.
Le travail de l’Ineris vise à éclairer le ministère
chargé de l’Ecologie sur la politique à définir en vue d’une extension
des mesures d’étiquetage obligatoire à des produits de grande
consommation pour lesquels les expositions dans l’air intérieur sont
susceptibles de présenter un risque sanitaire. Le rapport rendu public
le 19 avril complète une étude réalisée par l’Institut en 2009 sur les
données disponibles relatives aux émissions des produits de consommation
courante dans l’environnement intérieur. L’étude, conduite en 2010,
concerne uniquement les composés organiques volatils (COV) pour une
exposition chronique par inhalation, dans un environnement domestique.
L’émission de particules, l’exposition par voie cutanée ou l’exposition
des professionnels du nettoyage ne sont pas abordés.
Cette étude souligne le déficit de données accessibles
sur les émissions de substances polluantes par les produits de grande
consommation et la nécessité de réaliser des travaux expérimentaux
complémentaires. Ainsi, quelle que soit la catégorie de produits
d’entretien et la forme (liquides, sprays, lingettes, etc.), le
formaldéhyde et le benzène sont des substances pour lesquelles il est
nécessaire d’affiner la connaissance des expositions potentielles. Il
apparaît également important d’approfondir les premiers enseignements
obtenus sur l’exposition potentielle et la dangerosité à long terme des
fragrances sensibilisantes (famille des terpènes : limonène, linanol,
etc.) émises par les désodorisants.
La démarche dans laquelle s’inscrit cette étude répond
aux engagements pris dans le cadre du Grenelle de l’environnement et
inscrits dans l’article 40 de la loi Grenelle 1 qui prévoit, à partir de
2012, de soumettre les produits d’ameublement, de construction et de
décoration à un étiquetage obligatoire précisant notamment leurs
émissions en polluants volatils. Cet article stipule également que
« dans un délai d’un an à compter de la publication de la présente loi,
l’Etat publiera une étude sur la nécessité d’étendre ces mesures à
d’autres catégories de produits de grande consommation susceptibles de
polluer l’air intérieur dans les domiciles ou les lieux publics clos
tels que les produits d’entretien ou ayant pour fonction d’émettre des
substances volatiles dans l’air ambiant ».
A Fukushima, des ouvriers entrent dans la bâtiment numéro un
C’est la
première fois depuis le séisme que les liquidateurs approchent du
réacteur numéro un. Ce bâtiment a explosé au lendemain du séisme.
La compagnie d’électricité japonaise Tepco a annoncé
qu’elle enverrait au moins 12 ouvriers dans ce bâtiment, pour relancer
le système de ventilation.
"Nous envoyons les travailleurs par petits groupes
pendant une durée maximum de dix minutes pour limiter la durée
d’exposition aux radiations", a précisé un porte-parole de Tepco.
Depuis près de deux mois, Tepco tente de rétablir les
circuits de refroidissement des quatre réacteurs endommagés par le
tsunami. L’opérateur estime qu’il lui faut encore trois mois pour
commencer à réduire la radioactivité et neuf mois pour refroidir les
réacteurs.
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EOR - The Time is Now : Its contribution to World Oil Supply
[25/05/2011]
Lieu : GDF Suez - Tour T1 - 1, place Samuel de Champlain Faubourg de l’Arche - 92930 Paris La Défense Cedex
Organisateur : SPE en liaison avec l’AFTP Section Forage-Production
Cette conférence sera présentée par par Paul L. BONDOR, BonTech
Se tiendra le mercredi 25 mai 2011 à 16h30 dans les locaux
Tour T1 - 1, place Samuel de Champlain
Faubourg de l’Arche - 92930 Paris La Défense Cedex
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Protéus et IFP Energies nouvelles annoncent une avancée importante dans l’optimisation du procédé de fabrication du bioéthanol de deuxième génération
La
société de biotechnologie industrielle Protéus S.A. (une société du
groupe PCAS), en partenariat avec IFP Energies nouvelles (IFPEN), vient
de publier les résultats obtenus sur l’optimisation de l’activité
enzymatique de la b-glucosidase Cel3A de Trichoderma reesei par sa
technologie de "gene shuffling" ou "L-Shuffling". Grâce à l’amélioration
de cette enzyme par Protéus, IFPEN a pu construire une nouvelle souche
de Trichoderma reesei produisant un cocktail enzymatique qui diminue par
4 la quantité d’enzyme nécessaire à l’hydrolyse complète de la paille
de blé prétraitée pour la production de bioéthanol de deuxième
génération.
La viabilité économique de la production de bioéthanol
de deuxième génération repose largement sur l’efficacité de l’étape
d’hydrolyse enzymatique. Celle-ci consiste à utiliser les enzymes
produites par une souche de champignon, ici Trichoderma reesei, pour
transformer la cellulose issue d’une biomasse lignocellulosique non
alimentaire, comme la paille de blé, en sucres fermentescibles. Ces
sucres sont ensuite fermentés par des levures pour la production de
bioéthanol. Les premiers résultats d’optimisation obtenus par Proteus et
IFPEN permettent d’envisager une diminution significative du coût de
cette étape.
Les travaux conduits par Proteus et IFPEN ont été
financés en partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) via le
Programme National de Recherche sur les Bioénergies (PNRB), de 2006 à
2009 (projet HYPAB). Proteus et IFPEN poursuivent ces recherches sur
l’amélioration d’autres activités enzymatiques impliquées dans
l’hydrolyse de la cellulose dans le cadre d’un nouveau programme soutenu
par l’ANR (ACTIFE).
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Technip remporte un contrat pour un projet gazier onshore en Australie
Technip a
remporté un contrat en remboursable pour l’ingénierie et des services de
fourniture des équipements et de supervision de la construction
destinés au projet gazier Macedon, situé à 17 kilomètres d’Onslow au
nord ouest de l’Australie.
Le contrat porte sur les installations onshore
comprenant un complexe gazier et des conduites. Les centres
opérationnels de Technip à Perth (Australie) et Kuala Lumpur (Malaisie)
réaliseront le contrat, qui devrait être achevé en 2013.
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