lundi 9 mai 2011

Protéus et IFP Energies nouvelles annoncent une avancée importante dans l’optimisation du procédé de fabrication du bioéthanol de deuxième génération



La société de biotechnologie industrielle Protéus S.A. (une société du groupe PCAS), en partenariat avec IFP Energies nouvelles (IFPEN), vient de publier les résultats obtenus sur l’optimisation de l’activité enzymatique de la b-glucosidase Cel3A de Trichoderma reesei par sa technologie de "gene shuffling" ou "L-Shuffling". Grâce à l’amélioration de cette enzyme par Protéus, IFPEN a pu construire une nouvelle souche de Trichoderma reesei produisant un cocktail enzymatique qui diminue par 4 la quantité d’enzyme nécessaire à l’hydrolyse complète de la paille de blé prétraitée pour la production de bioéthanol de deuxième génération.

La viabilité économique de la production de bioéthanol de deuxième génération repose largement sur l’efficacité de l’étape d’hydrolyse enzymatique. Celle-ci consiste à utiliser les enzymes produites par une souche de champignon, ici Trichoderma reesei, pour transformer la cellulose issue d’une biomasse lignocellulosique non alimentaire, comme la paille de blé, en sucres fermentescibles. Ces sucres sont ensuite fermentés par des levures pour la production de bioéthanol. Les premiers résultats d’optimisation obtenus par Proteus et IFPEN permettent d’envisager une diminution significative du coût de cette étape.
Les travaux conduits par Proteus et IFPEN ont été financés en partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) via le Programme National de Recherche sur les Bioénergies (PNRB), de 2006 à 2009 (projet HYPAB). Proteus et IFPEN poursuivent ces recherches sur l’amélioration d’autres activités enzymatiques impliquées dans l’hydrolyse de la cellulose dans le cadre d’un nouveau programme soutenu par l’ANR (ACTIFE).

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