La viabilité économique de la production de bioéthanol
de deuxième génération repose largement sur l’efficacité de l’étape
d’hydrolyse enzymatique. Celle-ci consiste à utiliser les enzymes
produites par une souche de champignon, ici Trichoderma reesei, pour
transformer la cellulose issue d’une biomasse lignocellulosique non
alimentaire, comme la paille de blé, en sucres fermentescibles. Ces
sucres sont ensuite fermentés par des levures pour la production de
bioéthanol. Les premiers résultats d’optimisation obtenus par Proteus et
IFPEN permettent d’envisager une diminution significative du coût de
cette étape.
Les travaux conduits par Proteus et IFPEN ont été
financés en partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) via le
Programme National de Recherche sur les Bioénergies (PNRB), de 2006 à
2009 (projet HYPAB). Proteus et IFPEN poursuivent ces recherches sur
l’amélioration d’autres activités enzymatiques impliquées dans
l’hydrolyse de la cellulose dans le cadre d’un nouveau programme soutenu
par l’ANR (ACTIFE).
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lundi 9 mai 2011
Protéus et IFP Energies nouvelles annoncent une avancée importante dans l’optimisation du procédé de fabrication du bioéthanol de deuxième génération
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