Selon la dernière synthèse de 
l’IRSN, la contamination radioactive résultant de la catastrophe 
japonaise a été très faible en France et ne nécessite plus la poursuite 
du plan de surveillance renforcé. Un plan fortement critiqué par la 
CRIIRAD.
L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire 
(IRSN) a publié le 8 juin une synthèse des mesures de la radioactivité 
effectuées en France suite à la catastrophe nucléaire japonaise de 
Fukushima. "Les concentrations en radionucléides artificiels imputables à
 l’accident de Fukushima mesurées en France ont été très faibles, avec 
une tendance à la baisse observée à partir de la deuxième semaine du 
mois d’avril", résume l’IRSN. Selon l’institut, les niveaux maximaux en 
iode 131 détectés ont été de l’ordre de quelques millibecquerels par 
mètre cube d’air (mBq/m3), une dizaine de becquerels par kilogramme 
(Bq/kg) de végétaux (herbe ou légumes-feuilles) et quelques becquerels 
par litre (Bq/L) dans l’eau de pluie ou dans le lait.
Des traces de césium 134 et de césium 137 ont également 
été mesurées dans l’air en différents points du territoire, à des 
concentrations au maximum de quelques dixièmes de millibecquerels par 
mètre cube d’air. Ponctuellement, le tellure 132 a été détecté dans 
l’air fin mars. "À aucun moment, [ces niveaux de radioactivité] n’ont 
présenté, en France métropolitaine et dans les DROM-COM, un risque 
environnemental ou sanitaire."
L’IRSN constate par ailleurs que depuis début mai, les 
concentrations en radionucléides artificiels sont revenues à des niveaux
 proches des limites de détection. "Il n’est désormais plus justifié de 
poursuivre ce plan de surveillance renforcée", juge l’IRSN.
 
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