mardi 26 avril 2011

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Eric BESSON reçoivent le rapport d’étape de la mission d’inspection sur les gaz et huiles de schiste


Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement et Éric BESSON, ministre auprès de la ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique ont reçu le rapport d’étape de la mission conjointe du Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) et du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) afin d’éclairer le gouvernement sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des hydrocarbures de roche-mère (gaz et huiles de schiste).

La mission a reçu le mandat d’étudier en priorité :
- le potentiel de développement des hydrocarbures de roche-mère ainsi que les opportunités économiques et les enjeux géopolitiques associés ;
- les techniques d’exploitation : leur efficacité, leur maîtrise par l’industrie française, leurs impacts, leur coût et leurs perspectives d’évolution ;
- les enjeux sociétaux et environnementaux pouvant avoir une incidence sur le développement d’une exploitation des hydrocarbures de roche-mère en France ;
- le cadre légal, fiscal et réglementaire applicable, ainsi que l’organisation et les moyens de l’administration en charge du dossier.

Le gouvernement a pris acte de ce rapport d’étape. Le Premier ministre a déjà entériné certaines de ses recommandations en annonçant le soutien du gouvernement aux propositions de loi déposées par les Parlementaires. Il a également demandé à la mission CGIET-CGEDD de prolonger ses travaux afin que la recherche scientifique sur les possibilités d’exploiter demain ces gisements potentiels soit conduite jusqu’à son terme.

Produits chimiques | Un texte de la CE modifie le règlement CPL


Daté du 10 mars 2011, un texte de la Commission européenne modifie le règlement CLP ainsi que les sept annexes qui y sont jointes, afin d’adapter ses dispositions au progrès technique et scientifique.

> Sont notamment modifiés :

- l’article 25, concernant les informations supplémentaires figurant sur l’étiquette : le nom des produits chimiques susceptibles de provoquer une réaction, même à faible concentration, doit désormais être ajouté sur l’étiquette.

- l’article 26, relatif à l’ordre de priorité pour les pictogrammes de danger : désormais, si les pictogrammes de danger « GHS02 » ou « GHS06 » s’appliquent, l’utilisation du pictogramme de danger « GHS04 » est facultative.
Le texte prévoit une période transitoire d’application pour la mise en œuvre de ces nouvelles règles applicables à partir du 1er décembre 2012 pour les substances, et du 1er juin 2015 pour les mélanges, afin que les fournisseurs de substances puissent s’adapter.

En ce qui concerne les mélanges et substances classés, étiquetés et emballés, ces nouvelles règles prendront effet à partir du :

- 1er décembre 2014, pour les substances classées, étiquetées et emballées conformément au règlement CLP et mises sur le marché avant le 1er décembre 2012 ;

- 1er juin 2017 pour les mélanges classés, étiquetés et emballés conformément au règlement CLP ou à la directive 1999/45/CE du 31 mai 1999 (concernant le rapprochement des dispositions législatives, réglementaires et administratives des États membres relatives à la classification, à l’emballage et à l’étiquetage des préparations dangereuses) et mis sur le marché avant le 1er juin 2015.

Pétrole Saudi Aramco veut augmenter de moitié ses capacités de raffinage


Raffiner six millions de barils par jour. C’est l’objectif que s’est fixé la compagnie pétrolière saoudienne, a indiqué ce 26 avril son directeur général Khalid al Falih, de passage à Séoul.

La compagnie réfléchit à quatre nouvelles raffineries, dont une à Jaizan (Arabie saoudite), et à des sociétés conjointes en Chine, au Vietnam et en Indonésie, a ajouté le directeur de Saudi Aramco. Les capacités de raffinage vont "bientôt" dépasser les quatre millions de barils par jour, qui sont les capacités actuelles, a-t-il déclaré, sans donner de calendrier précis.

Aramco va investir 125 milliards de dollars dans des projets domestiques et à l’étranger. Ces investissements se feront dans le secteur du brut mais aussi dans les domaines du gaz naturel et de la pétrochimie, selon des propos rapportés par l’agence sud-coréenne Yonhap.

"Saudi Aramco ne s’occupe pas seulement de la production pétrolière", a insisté le directeur général. "Nous sommes aussi l’un des plus gros producteurs de gaz naturel, un acteur important dans la raffinage et nous développons rapidement nos activités de pétrochimie".

Technip associé dans un projet de sables bitumineux



Une filiale de Technip basée à Houston (Texas), "KTI Corporation", vient de remporter un contrat auprès de Snamprogetti Canada pour concevoir et fournir 10 générateurs à vapeur surchauffée (OTSG) pour la première phase du projet "Sunrise Energy".

Les OTSG font partie intégrante du procédé de drainage gravitaire assisté par injection de vapeur (SAGD) utilisé dans le projet pour l’extraction de bitume. La livraison et l’achèvement de ces unités est prévue pour le second semestre 2012.
Sunrise est un projet SAGD de sables bitumineux en cours de construction à environ 60 kilomètres au nord-est de Fort McMurray (Alberta, Canada) et opéré par Husky Energy. Une fois la première phase du projet achevée, Technip indique que "le complexe devrait produire environ 60 000 barils de bitume par jour."
** Snamprogetti Canada est le contractant principal pour l’ingénierie, la fourniture des équipements et la construction des installations principales de Sunrise Phase 1 pour lesquels les OTSG seront utilisés.

mardi 12 avril 2011

Une loi pour bannir l’exploitation des gaz de schiste



"... l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux non conventionnels, par des forages verticaux comme par des forages horizontaux suivis de fracturation hydraulique de la roche, sont interdites sur le territoire national", tel est le contenu de l’article premier de la proposition de loi déposée la semaine dernière par Christian Jacob, Président du groupe UMP de l’Assemblée nationale.
En préambule de cette proposition de loi, il est rappelé la nature exacte des motifs exposés :
"Le gaz de schiste est un gaz naturel, de type non conventionnel, emprisonné dans du schiste, roche sédimentaire déposée sous forme d’argile et de limon. Dans le cas du gaz naturel classique, les molécules migrent naturellement jusqu’à des poches de forte concentration. Le schiste, lui, a pour propriété de conserver les plus petites quantités et de les empêcher de se rejoindre. L’extraction est longtemps demeurée impossible économiquement et physiquement.

Fukushima : classé au même niveau que Tchernobyl

L’autorité japonaise de sûreté nucléaire (NISA) a relevé aujourd’hui le niveau de gravité de l’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, en passant de 5 à 7, soit le seuil maximal sur l’échelle INES.
L’accident nucléaire de Fukushima est maintenant considéré comme un "accident majeur", celui le plus grave, sur l’échelle INES. Le niveau 7 reste utilisé pour décrire un événement comportant "des rejets majeurs de matières radioactives avec des effets sur la santé et l’environnement nécessitant une mise en œuvre d’actions planifiées et étendues."
A ce jour, le seul événement classé au niveau 7 a été l’accident de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.
Paradoxalement, les émissions de particules radioactives en provenance de Fukushima-Daiichi représenteraient selon NISA, environ 10% de la quantité émise par la centrale de Tchernobyl. Cependant, comme les rejets n’ont toujours pas cessé, ils pourraient à terme être bien plus importants.
Les autorités japonaises ont informé qu’il s’agissait d’une évaluation préliminaire devant être validée par l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA).


Gasunie et Fluxys étudient la possibilité d’une collaboration

Les entreprises d’infrastructures gazières Gasunie (Pays-Bas) et Fluxys (Belgique) vont explorer les possibilités d’une collaboration transfrontalière. Aujourd’hui, les CEO des deux entreprises, Walter Peeraer (Fluxys) et Paul van Gelder (Gasunie), ont signé une déclaration d’intention conjointe à cet effet. Le document a été signé à Zelzate, près de la frontière belgo-néerlandaise, à bord du Jacob van Artevelde, un navire de la Société du port de Gand.
L’étude porte dans un premier temps sur le développement de services transfrontaliers. Cette approche vise à stimuler davantage la libre circulation de gaz naturel et à améliorer le fonctionnement du marché gazier, deux objectifs centraux de la politique énergétique européenne.

Intertek surveillera la qualité du carburant en France



Le prestataire de services Intertek annonce avoir remporté le contrat sur le Programme de Contrôle de la Qualité des Carburants en Station géré par le ministère français de l’Ecologie et du Développement durable et la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC).
Le programme de contrôle évalue la qualité des carburants pour automobiles à la disposition des consommateurs dans l’ensemble de la France.
Bien que les distributeurs de carburant et les raffineurs aient tous leurs propres programmes de qualité en place, la DGEC a demandé aussi à Intertek d’effectuer un prélèvement aléatoire de carburant dans les stations-service et des combustibles en dépôt afin d’assurer une qualité constante dans les carburants automobiles vendus à travers la France.
"Le programme comprend des prélèvements et des contrôles qualité en laboratoire selon les exigences de la norme EN590 et EN228, qui s’effectueront tout au long de l’année" a précisé également la société. Des programmes similaires sont gérés par Intertek en Espagne et au Portugal, tout comme d’autres programmes de contrôle de carburant indépendant réalisés pour le compte d’entreprises de pétrole et de carburant à travers l’Europe.

Nucléaire : calendrier "serré" pour les stress-tests



Les tests de sécurité des réacteurs nucléaires voulus au niveau européen devraient se dérouler selon un "calendrier serré" pour s’achever d’ici fin 2011 ou début 2012. C’est ce qu’a déclaré vendredi un responsable de l’Autorité de sûreté nucléaire. Parallèlement, un audit a été décidé en France.
Il s’agit de soumettre les centrales à "des scénarios extrêmes", a précisé Olivier Gupta, directeur général adjoint de l’ASN. Il a présidé un groupe de travail européen réuni mardi et mercredi à Paris pour définir les conditions -"le cahier des charges" - des vérifications imposées.
L’audit décidé parallèlement en France devrait "apporter le même type de résultats", selon le directeur adjoint de l’autorité. Le dispositif hexagonal "va très peu différer des stress tests européens". "L’idée est de soumettre les centrales nucléaires à des scénarios extrêmes" afin de "vérifier le comportement et la robustesse des installations face à de tels scénarios", allant au-delà de ce qui était jusque là jugé à risques, marges de sécurité comprises.