mardi 13 septembre 2011

STX Finland signs contract for two well intervention vessels for Eide Marine Services

STX Finland Oy and Eide Marine Semi AS, a subsidiary of Eide Marine Services A/S, have signed a contract for the outfitting, completion and delivery of two highly sophisticated well intervention vessels with an aggregate contract value exceeding EUR 300 million.
The technically advanced well intervention vessels with deadweight of 31,000 tons will have a length of 122 meters and a width of 45 meters. The vessels are designed to operate in rough open sea conditions on Brazilian continental shelf. Vessels have innovative hullforms securing high seakeeping characteristics together with DP3 dynamic positioning system and truster arrangement. Large deck area provides opportunity to arrange all well serving equipment in most efficient way.

The project will create a high outfitting work load for STX Finland and its network. The work on the first hull will begin at STX Rauma shipyard in April 2012 and on the second hull in June 2012. The intervention vessels will be delivered from Rauma shipyard in March 2013 and June 2013. The contract is subject to certain financing conditions.

The contract shows STX Finland’s ability to provide competitive services and win significant contracts in this highly sophisticated and demanding offshore business segment. The contract is also an important part of STX Finland’s diversification strategy, in which the company is continuing to expand its operations into new business areas such as offshore business segment.
"The outfitting contract for Eide Marine Services is a very important project for STX Finland. It shows that our strategic plan to expand our product and services portfolio,and to improve our global competitiveness and presence, has been successful",says Timo Suistio, COO of STX Finland. "The project is very challenging both in terms of amount of outfitting work and the management of several global networking entities." continues Suistio.

Explosion sur un site nucléaire de Marcoule : 1 mort



Le gouvernement a confirmé par le canal du ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, l’explosion d’un four sur le site nucléaire de Marcoule, dans le Gard, entraînant "la mort d’une personne et en blessant 4 autres dont une gravement." 

Nathalie Kosciusko-morizet sera sur place vers 17h15 afin de faire le point sur la situation avec la cellule de crise mise en place localement.
L’accident est survenu à Marcoule (84) sur le site de Centraco (filiale d’EDF), un centre nucléaire de traitement et de conditionnement. Ce site comporte de très nombreuses installations nucléaires, stocke de grandes quantités de déchets radioactifs et manipule du MOX, donc du plutonium.

"A 12h37, une explosion est survenue dans un four de fusion de métaux entrainant Centraco étant spécialisé dans le traitement des déchets très faiblement radioactifs, la ministre a tenu à venir personnellement pour avoir une évaluation précise des éventuels impacts radiologiques de cet accident" a indiqué le cabinet ministériel. Et d’ajouter : "A ce stade, aucun impact à l’extérieur n’a été détecté, mais des inspections et des mesures sont en cours de réalisation à l’intérieur du bâtiment."

Les réactions se font de plus en plus entendre dont celles de France Nature Environnement (FNE) qui estime que "ce nouvel accident souligne les problèmes de maîtrise du risque nucléaire et technologique en France", et cela "à quelques mois de la catastrophe de Fukushima, et à quelques jours de la commémoration des 10 ans d’AZF."

De son côté, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, a publié sur son compte Twitter vouloir "la plus grande transparence" et "en temps réel."

Le Japon va revoir sa stratégie énergétique

D’ici à l’été 2012, le Japon devrait définir une nouvelle politique énergétique de long terme.

A l’occasion de son discours de politique générale, le nouveau Premier ministre japonais a annoncé que l’Etat allait repenser totalement sa stratégie énergétique. Une conséquence de l’accident de Fukushima survenu après le séisme du 11 mars. Précisément, le gouvernement japonais pourrait "réduire autant que possible la part de l’électricité d’origine atomique". Et ce, au profit des énergies renouvelables. "Nous allons repartir d’une page blanche et présenter d’ici à l’été prochain un nouveau plan énergétique à l’horizon 2030", explique le Premier ministre.
Cette annonce est un changement de stratégie total par rapport à la politique présentée par le gouvernement avant la catastrophe de Fukushima. A l’époque le Japon prévoyait d’élever à plus de 50% la part de l’électricité d’origine nucléaire.

Mais la catastrophe du 11 mars a modifié la donne. Actuellement, seuls 11 réacteurs nucléaires sur 54 sont en activité et cinq de plus devraient être arrêtés pour maintenance d’ici à la fin de l’année. Le Premier ministre a notamment précisé le 13 septembre qu’une fois "la sécurité assurée, les réacteurs hors service pour entretien régulier seraient remis en activité". Mais toute nouvelle tranche est désormais gelée.

Cette nouvelle stratégie énergétique de l’Etat semble indispensable pour les entreprises du pays. Elles réclament en effet la garantie d’un approvisionnement stable en électricité et de nouvelles pistes concrètes pour leur permettre de définir leurs orientations industrielles, notamment dans le domaine des nouvelles énergies.


Pétrole Guyanais : "un potentiel économique majeur"

Le gouvernement français a réagi vendredi à la découverte d’hydrocarbures au large de la Guyane par la société « Tullow Oil » et (il) estime que cela pourrait représenter à terme "un potentiel économique majeur."

Cependant, il a également exprimé une certaine prudence par rapport aux remarques de la société « Tullow Oil », car si "la présence d’hydrocarbures a effectivement été détectée, cela ne signifie pas encore l’existence d’un réservoir exploitable."
En effet, pour exploiter du pétrole de manière pérenne dans les eaux guyanaises, il est nécessaire de poursuivre les recherches.

Il convient pour cela dans un premier temps de poursuivre le forage en cours pour le mener à son terme afin de confirmer la tendance, en principe d’ici la fin de l’année 2011. Ensuite, il faut procéder à un ou plusieurs autres forages d’exploration afin de confirmer l’existence d’un réservoir exploitable. Et enfin, l’installation d’une exploitation devient possible, si ces forages de recherche sont positifs, ce qui ne pourra se faire avant plusieurs années.

Le forage en cours est sous la surveillance du Préfet de la Guyane. L’Etat rappelle que toutes les garanties de sécurité, notamment environnementales, devront être réunies pour la poursuite de cette exploration. De plus, il veillera tout à ce que les collectivités, les entreprises locales et plus généralement la population de la Guyane bénéficient des retombées économiques.

JOURNEES ANNUELLES DES HYDROCARBURES 2011

12-13 Octobre 2011 Paris - Palais des congrès - Porte Maillot

Organisées chaque année par l’Aftp et le Gep, les Journées Annuelles des Hydrocarbures sont l’occasion de réunir les acteurs des industries pétrolières, gazières et du parapétrolier pour échanger sur les grandes évolutions de ces secteurs.

Ces journées rassemblent des représentants des compagnies nationales et internationales, des pays producteurs, des sociétés d’études, de services et fournisseurs d’équipements, des experts techniques internationaux et des représentants des Administrations françaises et européennes.

mercredi 7 septembre 2011

ConocoPhillips contraint de stopper une production offshore

La société ConocoPhillips a cessé l’exploitation du plus grand gisement de pétrole offshore de Chine sur injonction de Pékin, car le pouvoir central accuse la compagnie américaine d’avoir caché la gravité d’une marée noire, s’étalant sur plusieurs milliers de km2.

"La production de pétrole a été interrompue dimanche soir au gisement Penglai 19-3, qui est le plus important site d’extraction de pétrole offshore de ConocoPhillips en Chine", a déclaré hier à l’AFP Mme Donna Xue, l’un des porte-parole de la société. Le gisement Penglai 19-3 représente non seulement la plus grosse découverte de champs pétrolifère au large des côtes chinoises mais c’est également l’une des principales réserves d’or noir disponible en Chine.

L’organe officiel d’information du Parti communiste chinois - le Quotidien du Peuple - a accusé ConocoPhillips d’être "indifférent" face aux dégâts causés à l’écosystème marin situé dans le golfe du Bohai (nord-est). L’équivalent de 3.200 barils de matières polluantes se seraient échappées de deux plateformes gérées conjointement par ConocoPhillips et la société étatique chinoise CNOOC.

De son côté, ConocoPhillips a récusé toute "dissimulation" et a fait part de son entière responsabilité. "Nous sommes l’opérateur et nous acceptons de prendre l’entière responsabilité pour ce qui s’est produit sur le champ", a déclaré à l’AFP John Roper, autre porte-parole de ConocoPhillips. "Nous avons immédiatement rapporté l’accident aux autorités compétentes, et de façon aussi complète que possible", a-t-il ajouté.

Alors que la compagnie américaine avait affirmé mercredi avoir presque finaliser la réparation des dégâts occasionnés dans le golfe du Bohai, l’organisme en charge de la gestion des océans (SOA) a déclaré que "la situation n’était pas résolue." Elle a pour se faire utilisé les gros moyens, puisque des satellites, des avions et des robots sous-marins ont été employés.
Au final, selon le Crédit Suisse, cité par l’agence Dow Jones, la production nette de la CNOOC pourrait enregistrer une baisse de 8 millions de barils en 2011, soit un recul de 2,3% par rapport à ses prévisions, si les opérations à Penglai 19-3 restaient à ce stade.

Vallourec inaugure sa nouvelle usine au Brésil

Vallourec, leader mondial des solutions tubulaires premium, annonce l’inauguration ce jour de sa nouvelle aciérie et tuberie au Brésil, en présence de Dilma Rousseff, Présidente du Brésil et Antonio Anastasia, Gouverneur de l’État du Minas Gerais. Ce vaste projet, lancé en 2007, s’inscrit dans la continuité de la stratégie de croissance internationale impulsée par Jean-Paul Parayre, président du Conseil de Surveillance depuis 2000. Le Brésil y tient, depuis cette date, une importance prépondérante.

Créée dans le cadre d’un accord de co-entreprise avec le japonais Sumitomo Metals, Vallourec & Sumitomo Tubos do Brasil (VSB) est détenue à 56% par Vallourec et 44% par Sumitomo Metals et Sumitomo Corporation. La construction de la nouvelle usine, entamée en 2008, est désormais achevée et la production est en phase de démarrage.

Située à Jeceaba, dans l’État du Minas Gerais, à proximité des autres entités brésiliennes de Vallourec, VSB est une usine intégrée, produisant billettes d’acier et tubes en acier sans soudure. Elle bénéficie d’un accès direct aux matières premières fournies par deux filiales de Vallourec spécialisées dans l’extraction de minerai de fer et dans la production de charbon de bois. Complexe industriel unique doté des toutes dernières technologies, l’usine s’étend sur 250 ha et comportera une aciérie équipée de deux hauts fourneaux et d’un four électrique, une tuberie haut de gamme, et un ensemble de lignes de traitement thermique, de filetage et de finition. VSB emploiera 1 600 personnes et sa capacité de production s’élèvera à 1 million de tonnes d’acier (dont 300 000 tonnes pour les besoins propres de Vallourec, hors VSB) et 600 000 tonnes de tubes, dont 300 000 tonnes pour Vallourec. Elle permettra au Groupe d’augmenter sa capacité de production de tubes de plus de 10%. Elle servira les marchés internationaux du pétrole et gaz, en particulier de l’Afrique de l’Ouest.

Philippe Crouzet, Président du Directoire de Vallourec a déclaré : « Présent depuis 1952 dans l’Etat du Minas Gerais par sa filiale V & M do BRASIL, Vallourec a choisi de continuer de s’y développer avec cette nouvelle usine car il bénéficie localement de tous les facteurs de compétitivité, aussi bien les ressources naturelles (minerai de fer, charbon), que les infrastructures et la main-d’œuvre qualifiée. Cette usine est une nouvelle étape dans le développement stratégique de Vallourec. Elle lui permet de soutenir les ambitions de ses clients internationaux et de satisfaire leurs besoins en tubes premium pour le pétrole et le gaz. »

L’appel d’offres pour l’éolien offshore remis en cause

Un recours gracieux a été engagé à l’encontre des ministères de l’Ecologie et de l’Economie et des Finances le 5 septembre. Il porte sur l’appel d’offres lancé en juillet pour développer l’énergie éolienne en mer.

C’est la Fédération environnement durable (FED), qui est à l’origine de ce recours. Elle conteste la construction de ces champs d’éoliennes, qui représenterait à chaque fois environ l’équivalent de la surface de la ville de Paris. L’objectif de la fédération est donc de stopper la construction et ainsi éviter des nuisances visuelles, dues à la taille et à la luminosité des éoliennes.
La fédération n’est pas seule porteuse du recours. Elle est soutenue par des associations de riverains créées face aux sites concernés par l’appel d’offres, comme par exemple au large de Tréport ou de Courseulles-sur-mer.

L’appel d’offres a été lancé le 11 juillet dernier par le gouvernement. L’objectif étant d’implanter sur cinq sites un total de 600 éoliennes d’une puissance de 3.000 mégawatts. Cette opération représente un investissement de dix milliards d’euros et doit permettre d’atteindre l’objectif européen de 20% d’énergies renouvelables dans la consommation d’électricité en 2020.


Murphy to sell Meraux refinery to Valero

Murphy Oil Corp. has agreed to sell its 125,000 b/d refinery in Meraux, La., and related properties to Valero Energy Corp. for $625 million.

Murphy, which is withdrawing from the refining business, agreed in July to sell its 33,250 b/d refinery in Superior, Wisc., to Calumet Specialty Products Partners, Indianapolis (OGJ Online, July 26, 2011).


Of the purchase price, an estimated $300 million is for oil inventories at Meraux. The refinery has 37,000 b/d of fluid catalytic cracking capacity and extensive hydrotreating capacity.
The company announced last year that it would sell its three refineries in order to concentrate on exploration and production (OGJ Online, July 23, 2010). David M. Wood, Murphy president and chief executive officer, said the company now will focus on selling its 106,000 b/d refinery in Milford Haven, Wales.

Valero’s agreement to purchase the Meraux facility follows the completion last month of its purchase of the 220,000 b/d refinery at Pembroke, Wales, from Chevron Corp., which it announced in March (OGJ Online, Mar. 11, 2011). Valero paid $730 million for the refinery plus marketing and logistical assets and expected to pay $1 billion for inventories.

BP Responds to Halliburton Lawsuit

BP is aware of the claims filed against the company on 1 September 2011 by Halliburton. The company is now reviewing the contents of the claims and until this is complete cannot comment in detail.

However, BP believes this lawsuit is the latest attempt by Halliburton to divert attention from its role in the Deepwater Horizon incident and its failure to meet its responsibilities, and to deflect all blame to BP. BP will vigorously contest the claims should they come to court.
BP has co-operated with the various investigation bodies, providing detailed information. Investigations published so far have concluded that multiple parties contributed to the incident, including Halliburton.

Multiple independent investigations have identified serious problems with the cementing of the well as a potential contributory factor to the Deepwater Horizon disaster – not only BP’s own investigation.

BP has accepted its responsibility for responding to the spill and is accordingly paying costs and compensation. In contrast Halliburton has refused to accept any responsibility or accountability. As BP has said repeatedly, it expects other parties to accept their responsibilities and bear their share of the costs.