mercredi 18 mai 2011

La sécheresse aggrave la pénurie d’électricité en Chine



L’énergie hydraulique est la deuxième source d’énergie en Chine après le charbon. En proie à une période de sécheresse, le pays voit s’accentuer la pénurie d’électricité dont souffre régulièrement son économie.
Depuis dimanche, les turbines du barrage des Trois Gorges sur le Yangtsé, ne peuvent plus tourner à pleine capacité. Le niveau du réservoir est tombé du plus grand barrage du monde est en effet tombé, a indiqué le China Daily.

En avril déjà, la production de la plupart des centrales hydrauliques du Hubei avait fortement chuté, selon des chiffres de la Commission nationale au développement et à la réforme cités par le quotidien de langue anglaise.
Depuis le mois de mars, des coupures d’électricité ont dû être organisées dans plusieurs des provinces les plus industrialisées du pays comme le Guangdong (sud), le Jiangsu et le Zhejiang (est), entre autres.

La province du Hubei (centre) connaît sa plus grave sécheresse en un demi-siècle et près d’un demi-million de personnes y rencontrent actuellement des problèmes d’accès à l’eau potable, selon le China Business News. Cette situation "va probablement pousser à la hausse l’indice des prix à la consommation", estime le journal, citant des experts.

Moins de pétrole dans les transports : $400 Mds par an



"Les pays qui cherchent à réduire leur dépendance vis-à-vis du pétrole et les émissions issues du secteur des transports doivent soutenir le développement, la distribution et l’adoption de nouvelles technologies" indique un rapport publié par le Forum économique mondial et le cabinet de Conseil en stratégie Booz & Company.

Cela passe par une approche politique structurée, des partenariats public-privé forts, une action de couverture des risques et une approche collaborative dans les financements.
Les transports mondiaux et les énergies fossiles entretiennent des liens inextricables. Plus de 60 % des 87 millions de barils de pétrole consommés chaque année servent à alimenter les systèmes de transport du monde entier ; et les combustibles fossiles liquides représentent plus de 96 % de l’approvisionnement énergétique actuel pour le secteur des transports.

L’étude Repowering Transports estime à 400 milliards de dollars le montant des investissement annuels nécessaires pour parvenir à une pénétration de 25 % des sources d’énergie alternatives (électricité, biocarburants, GNV/GPL) d’ici à 2030 et réduire la consommation totale de pétrole de 0,5 % par an dans les transports.
Ces besoins en capitaux sont modérés si on les compare aux 740 milliards de dollars dépensés chaque année dans le monde en subventions pour le pétrole, ou encore au chiffre d’affaires mondial du secteur des transports (4 500 milliards de dollars US). L’étude montre que le manque de financement pour le développement des transports « verts » n’est pas lié à un problème de disponibilité des fonds, mais plutôt à l’incertitude de l’environnement réglementaire et aux difficultés dans l’évaluation des risques encourus.
Pour parvenir à cette diversification énergétique, le rapport propose une approche politique en deux volets. D’une part la mise en place d’une réglementation (taxes carburant, taxes carbone). D’autre part des politiques spécifiques pour les différentes technologies, déployées en fonction des atouts concurrentiels de chaque pays. « La compréhension des opportunités et défis de l’offre énergétique pour l’ensemble des modes de transport est une entreprise très complexe. Ce rapport est le premier à proposer un tel cadre global pour identifier les facilitateurs de progrès et assurer le déploiement des technologies le plus large possible », explique Nick Pennell, vice-président de Booz & Company.

A titre d’exemple, Repowering Transport aborde le cas de la Chine, dont le programme d’investissement de 15 milliards de dollars dans le secteur du véhicule électrique, relayé par une collaboration public-privé très forte, vise à mettre 5 à 10 millions de véhicules électriques en service d’ici à 2020. Le rapport met également en avant le Brésil, qui mène depuis 30 ans une politique de soutien au développement des biocarburants, une technologie qui alimente aujourd’hui plus de 20 % de l’ensemble de son transport national. Le Brésil continue à soutenir les biocarburants à ce jour, dépensant jusqu’à 2,5 milliards de dollars par an en allégements fiscaux et autres incitations à la consommation.

« Selon les conclusions du rapport, le pétrole restera le carburant dominant pour le transport au cours des 20 prochaines années, mais des partenariats novateurs entre le secteur privé, le secteur public, le monde universitaire et la société civile sont en train d’accélérer le développement des technologies alternatives », explique John Moavenzadeh, chargé des questions liées aux industries de la mobilité au Forum économique mondial.
Le rapport établit un cadre pour identifier les partenariats les plus utiles à chaque point du cycle de vie d’une technologie. Il contient en outre des études de cas portant sur des partenariats (nationaux et internationaux) réussis, avec notamment des exemples issus du Canada, de la Suède, du Royaume-Uni et des États-Unis.

Pourquoi la France risque un "black-out" cet été ?

La sécheresse qui s’annonce très tôt cette année pourrait contraindre EDF à arrêter de nombreux réacteurs cet été, avec un risque de black-out électrique !
Ainsi, si la sécheresse se prolonge, 44 des 58 réacteurs situés en bord de rivière risquent d’être stoppés, menaçant alors la France de coupures électriques, prédit l’Observatoire du nucléaire dans une étude publiée la semaine dernière. "Seuls les 14 (réacteurs) situés en bord de mer sont à peu près assurés de pouvoir être refroidis correctement cet été."

En effet, les données dévoilées par le comité sécheresse montrent que les précipitations sont déficitaires par rapport aux normales saisonnières sur la majeure partie du pays, et que nous sommes dès à présent dans une situation de sécheresse. Pour le seul mois d’avril, les précipitations n’ont atteint que 29 % des normales. En conséquence, depuis hier, 28 départements ont déjà pris des arrêtés de limitation ou de suspension des usages de l’eau, pour adapter les prélèvements aux débits des cours d’eau et aux niveaux des nappes.
Alors que les pronucléaires font valeur l’argument de l’atome, "une arme de lutte contre le changement climatique", l’Observatoire indépendant présidé par Stéphane Lhomme affirme un point de vue diamétralement opposé : "le changement climatique induit des évènements naturels de plus en plus violents (tempêtes, froids intenses, canicules, etc) qui mettent en danger les installations nucléaires."

On l’a vu avec la centrale atomique de Fukushima, même mis à l’arrêt, les réacteurs ont toujours besoin d’un refroidissement liquide pour éviter une surchauffe de ces derniers. On peut donc se poser la question de la suffisance des barrages d’EDF, qui ont pour fonction d’assurer un débit minimal, en cas de sécheresse prolongée ?
Les principales centrales nucléaires menacées par un manque d’eau dans les rivières seraient les suivantes : Golfech (Tarn-et-Garonne, deux réacteurs), Civaux (Vienne, deux réacteurs), Belleville (Cher, deux réacteurs), Dampierre (Loiret, quatre réacteurs), Saint-Laurent (Loir-et-Cher, deux réacteurs), Chinon (Indre-et-Loire, quatre réacteurs), Chooz (Ardennes, deux réacteurs), Cattenom (4 réacteurs), soit 22 réacteurs au total.
D’autres centrales normalement approvisionnées en eau, ont (elles) l’obligation de respecter une certaine température dans les rivières, en dessous des 30° C. "Il existe des limites légales aux rejets d’eau chaude dans les rivières, afin de ne pas détruire irrémédiablement la faune et la flore." Si cette température est atteinte, la centrale doit réduire voire arrêter la puissance de ses réacteurs.
Toujours selon l’étude menée par l’Observatoire du nucléaire, sont concernées les centrales de Saint-Alban (Isère, deux réacteurs), Bugey (Ain, quatre réacteurs), Cruas (Ardèche, quatre réacteurs), Tricastin (Drôme, quatre réacteurs), Blayais (Gironde, quatre réacteurs), Nogent (Aube, deux réacteurs), soit 20 réacteurs au total.

Enfin, en temps normal, les centrales rejettent dans les rivières des effluents radioactifs et des éléments chimiques (zinc, phosphore, sulfates, sodium, chlorures, morpholine, cuivre, etc). En dessous d’un certain débit, les centrales doivent stocker leurs effluents dans des conteneurs, en attendant que le cours d’eau soit plus conséquent. Si rien ne change, (débit faible < 30 m3/s) les sites de stockages sont remplis et il faut alors stopper les réacteurs.

"Ces risques sont aggravés l’été du fait du moindre débit des rivières. Le problème est démultiplié en cas de sécheresse : ces produits chimiques sont rejetés dans des rivières au débit très faible, causant de fait de graves pollutions chimiques" conclut l’étude.

lundi 9 mai 2011

New gas find for RWE Dea in North El Amriya concession

RWE Dea Egypt has announced a further gas find in the North El Amriya concession. The company, as operator, holds a 100% stake in this concession.

The NEA 4x strike is about six kilometres east of the NEA 3x find confirmed in January in the offshore concession North El Amriya, some 40 kilometres north of the city of Alexandria. The well was drilled to a final depth of 3,320 metres and hit a gas reservoir in the Miocene layer in the Abu Maadi formation with a thickness of 58 metres.

A production test was successfully carried out with production volumes of up to 25.000 mscf/d. “This renewed find reflects the immense potential of this concession,” said Ralf to Baben, Chief Operating Officer of RWE Dea AG. “We will now carry out additional work on evaluating the NEA 4x find.” In the North El Amriya concession, RWE Dea is operator with a share of 100%.
RWE Dea and its predecessor organisation have been operating in the upstream segment in Egypt since as far back as 1974 has been producing oil in the Gulf of Suez for almost three decades now. In recent years, the Company encountered several major gas strikes in Egypt and has substantially expanded its activities by acquiring additional concessions. At present, RWE Dea holds a total of 12 onshore and offshore concessions in Egypt.

Statoil has awarded Subsea 7 a contract for marine installations and pipe-laying in connection with development of the Fossekall/Dompap discoveries off the coast of Helgeland in northern Norway.

The contract value is around NOK 970 million without options and extra charges due to the weather.
Discovered one year ago, Fossekall will also make it possible to develop the earlier find Dompap.
Fast-track development
This is Statoil’s fifth fast-track development and the largest so far.
“With all of the contracts awarded, we can already start production at the end of 2012. We’re very happy about this,” says Ivar Aasheim, Statoil’s head of field development on the Norwegian continental shelf.

Statoil considers it vital to reduce the time from discovery to production.
“We are about to reach this goal,” says Aasheim. “This development will only take two and a half years, and thereby meets the fast-track principles.”
Subsea field The Fossekall/Dompap development will comprise three subsea templates tied back to the Norne ship in the Norwegian Sea. The distance from the field to the Norne ship is around 26 kilometres.
Recoverable reserves in Fossekall/Dompap are estimated at around 100 million barrels of oil equivalent. The majority of this is oil.
“These additional volumes are important to Statoil, and they help extend the lifetime of the Norne ship,” says operations north cluster head Morten Loktu.
Partners : Statoil (64% and operator), Petoro (24.5%) and Eni (11.5%).

Risques chimiques | 50 nouvelles fiches produits reprotoxiques pour Demeter



L’INRS vient d’intégrer 50 nouvelles fiches concernant les produits toxiques pour la reproduction à sa base de données Demeter. Cette source d’informations utiles à l’évaluation de ce risque reprotoxique propose une synthèse sur les dangers vis-à-vis de la reproduction pour plus de 100 produits et des conduites à tenir en cas d’exposition.

Etiquetage des produits de grande consommation | L’Ineris souligne le manque de données sur les produits d’entretien et les désodorisants

A la demande du ministère en charge de l’Ecologie, l’Ineris a réalisé un rapport préliminaire sur les émissions dans l’air intérieur de polluants volatils par des produits d’entretien et des désodorisants. Ce rapport, étape préalable à une démarche d’étiquetage obligatoire des produits de consommation courante, attire l’attention sur le manque de données concernant les émissions de ces polluants.

Le travail de l’Ineris vise à éclairer le ministère chargé de l’Ecologie sur la politique à définir en vue d’une extension des mesures d’étiquetage obligatoire à des produits de grande consommation pour lesquels les expositions dans l’air intérieur sont susceptibles de présenter un risque sanitaire. Le rapport rendu public le 19 avril complète une étude réalisée par l’Institut en 2009 sur les données disponibles relatives aux émissions des produits de consommation courante dans l’environnement intérieur. L’étude, conduite en 2010, concerne uniquement les composés organiques volatils (COV) pour une exposition chronique par inhalation, dans un environnement domestique. L’émission de particules, l’exposition par voie cutanée ou l’exposition des professionnels du nettoyage ne sont pas abordés.

Cette étude souligne le déficit de données accessibles sur les émissions de substances polluantes par les produits de grande consommation et la nécessité de réaliser des travaux expérimentaux complémentaires. Ainsi, quelle que soit la catégorie de produits d’entretien et la forme (liquides, sprays, lingettes, etc.), le formaldéhyde et le benzène sont des substances pour lesquelles il est nécessaire d’affiner la connaissance des expositions potentielles. Il apparaît également important d’approfondir les premiers enseignements obtenus sur l’exposition potentielle et la dangerosité à long terme des fragrances sensibilisantes (famille des terpènes : limonène, linanol, etc.) émises par les désodorisants.

La démarche dans laquelle s’inscrit cette étude répond aux engagements pris dans le cadre du Grenelle de l’environnement et inscrits dans l’article 40 de la loi Grenelle 1 qui prévoit, à partir de 2012, de soumettre les produits d’ameublement, de construction et de décoration à un étiquetage obligatoire précisant notamment leurs émissions en polluants volatils. Cet article stipule également que « dans un délai d’un an à compter de la publication de la présente loi, l’Etat publiera une étude sur la nécessité d’étendre ces mesures à d’autres catégories de produits de grande consommation susceptibles de polluer l’air intérieur dans les domiciles ou les lieux publics clos tels que les produits d’entretien ou ayant pour fonction d’émettre des substances volatiles dans l’air ambiant ».

A Fukushima, des ouvriers entrent dans la bâtiment numéro un



C’est la première fois depuis le séisme que les liquidateurs approchent du réacteur numéro un. Ce bâtiment a explosé au lendemain du séisme.

La compagnie d’électricité japonaise Tepco a annoncé qu’elle enverrait au moins 12 ouvriers dans ce bâtiment, pour relancer le système de ventilation.

"Nous envoyons les travailleurs par petits groupes pendant une durée maximum de dix minutes pour limiter la durée d’exposition aux radiations", a précisé un porte-parole de Tepco.
Depuis près de deux mois, Tepco tente de rétablir les circuits de refroidissement des quatre réacteurs endommagés par le tsunami. L’opérateur estime qu’il lui faut encore trois mois pour commencer à réduire la radioactivité et neuf mois pour refroidir les réacteurs.

EOR - The Time is Now : Its contribution to World Oil Supply



[25/05/2011]
Lieu : GDF Suez - Tour T1 - 1, place Samuel de Champlain Faubourg de l’Arche - 92930 Paris La Défense Cedex Organisateur : SPE en liaison avec l’AFTP Section Forage-Production
Cette conférence sera présentée par par Paul L. BONDOR, BonTech

Se tiendra le mercredi 25 mai 2011 à 16h30 dans les locaux



Tour T1 - 1, place Samuel de Champlain Faubourg de l’Arche - 92930 Paris La Défense Cedex

Protéus et IFP Energies nouvelles annoncent une avancée importante dans l’optimisation du procédé de fabrication du bioéthanol de deuxième génération



La société de biotechnologie industrielle Protéus S.A. (une société du groupe PCAS), en partenariat avec IFP Energies nouvelles (IFPEN), vient de publier les résultats obtenus sur l’optimisation de l’activité enzymatique de la b-glucosidase Cel3A de Trichoderma reesei par sa technologie de "gene shuffling" ou "L-Shuffling". Grâce à l’amélioration de cette enzyme par Protéus, IFPEN a pu construire une nouvelle souche de Trichoderma reesei produisant un cocktail enzymatique qui diminue par 4 la quantité d’enzyme nécessaire à l’hydrolyse complète de la paille de blé prétraitée pour la production de bioéthanol de deuxième génération.

La viabilité économique de la production de bioéthanol de deuxième génération repose largement sur l’efficacité de l’étape d’hydrolyse enzymatique. Celle-ci consiste à utiliser les enzymes produites par une souche de champignon, ici Trichoderma reesei, pour transformer la cellulose issue d’une biomasse lignocellulosique non alimentaire, comme la paille de blé, en sucres fermentescibles. Ces sucres sont ensuite fermentés par des levures pour la production de bioéthanol. Les premiers résultats d’optimisation obtenus par Proteus et IFPEN permettent d’envisager une diminution significative du coût de cette étape.
Les travaux conduits par Proteus et IFPEN ont été financés en partie par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) via le Programme National de Recherche sur les Bioénergies (PNRB), de 2006 à 2009 (projet HYPAB). Proteus et IFPEN poursuivent ces recherches sur l’amélioration d’autres activités enzymatiques impliquées dans l’hydrolyse de la cellulose dans le cadre d’un nouveau programme soutenu par l’ANR (ACTIFE).

Technip remporte un contrat pour un projet gazier onshore en Australie



Technip a remporté un contrat en remboursable pour l’ingénierie et des services de fourniture des équipements et de supervision de la construction destinés au projet gazier Macedon, situé à 17 kilomètres d’Onslow au nord ouest de l’Australie.
Le contrat porte sur les installations onshore comprenant un complexe gazier et des conduites. Les centres opérationnels de Technip à Perth (Australie) et Kuala Lumpur (Malaisie) réaliseront le contrat, qui devrait être achevé en 2013.