lundi 17 mai 2010

Et si le petrole avait un avenir ?

Malgré la marée noire qui touche le golfe du Mexique, les pétroliers vont continuer leur quête technologique pour repousser la fin des hydrocarbures. Objectif ? Augmenter les réserves en exploitant les sources les plus difficiles d’accès.
L’humanité n’en a pas fini avec les hydrocarbures. Selon le scénario de l’agence internationale de l’énergie (IEA), la consommation énergétique va croître de 40% de 2007 à 2030. La population mondiale utilisera alors 16800 millions de tonnes équivalent pétrole par an, contre 12000 aujourd’hui. Et cette augmentation sera soutenue à plus de 75% par les combustibles fossiles. Le pétrole et le gaz demeurent incontournables. « Ils continueront à jouer un rôle majeur dans le mix énergétique pendant des dizaines d’années, professe Val Brock, directeur de l’innovation et de la recherche et développement de Shell. Il faudra accroître leur production quels que soient le prix du baril et la complexité des technologies à mettre en oeuvre pour les extraire. » La marée noire aux Etats-Unis ne devrait pas ralentir l’exploitation offshore. D’après l’Institut français du pétrole (IFP), le quart des réserves de pétrole se trouve sous les océans.
La dernière goutte de pétrole n’est donc pas pour demain. Les experts estiment qu’environ 1000 milliards de barils ont déjà été produits et qu’il en reste à peu près autant dans les réserves connues. Celles-ci sont toutefois basées, pour une large part, sur les déclarations invérifiables des grands pays producteurs. Quoi qu’il en soit, le « peak oil », cette notion inventée par le géophysicien américain King Hubbert pour indiquer le point à partir duquel la moitié des ressources a été consommée serait imminent. « Le pic du pétrole facile est derrière nous, admet Val Brock. Mais le pic du pétrole complexe est encore devant. »

source:www.usinenouvelle.com

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