mercredi 31 août 2011

Total : démarrage de la production de Pazflor



Total, opérateur du bloc 17, annonce le démarrage de la production de Pazflor en avance par rapport au calendrier initial. Ce champ géant est situé au large des côtes angolaises à 150 kilomètres de Luanda, par des profondeurs d’eau de 600 à 1 200 mètres. Les réserves prouvées et probables de Pazflor sont estimées à 590 millions de barils. La capacité de production de 220 000 barils par jour sera atteinte progressivement dans les prochains mois.
Yves-Louis Darricarrère directeur général Exploration & Production a déclaré : « La mise en production de Pazflor, en avance de plusieurs semaines sur la date prévue et dans le budget prévu, est une performance remarquable de l’ensemble des équipes qui y ont contribué. Cette efficacité trouve également sa source dans le soutien et la confiance témoignés par notre concessionnaire et partenaire Sonangol.

Pazflor nécessitait un développement à la mesure de sa dimension et de sa complexité : en ouvrant de nouvelles voies technologiques, ce projet confirme l‘expertise de notre Groupe en matière de développements dans des environnements d’une très grande complexité. Les installations du projet ont été conçues et testées selon les standards les plus élevés en matière de protection de la santé, de la sécurité et de l’environnement. Nous poursuivons ainsi notre aventure dans l’offshore profond, qui constitue l’un des principaux axes de croissance de notre production future et qui a débuté ici-même en Angola. »

Pazflor regroupe un immense réseau de collecte sous-marin, le plus complexe jamais réalisé en Angola (180 kilomètres de lignes reliant notamment 49 puits sous-marins, 10 000 tonnes d’équipements sous-marins), le tout en liaison avec une énorme barge flottante de production, stockage et déchargement, le FPSO Pazflor. Maintenu par 16 lignes d’ancrage, ce FPSO, long de 325 mètres, large de 62 mètres, pesant plus de 120 000 tonnes et capable de stocker jusqu’à 1,9 million de barils dans sa coque, est le plus grand du monde. L’huile est ensuite exportée vers les tankers via une bouée de chargement. Le gaz associé est réinjecté dans le gisement, et pourra alternativement être exporté vers l’usine d’Angola LNG une fois cette dernière opérationnelle.

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