mercredi 15 juin 2011

Le plan de surveillance renforcée de la radioactivité en France suite à Fukushima prend fin sous les critiques

Selon la dernière synthèse de l’IRSN, la contamination radioactive résultant de la catastrophe japonaise a été très faible en France et ne nécessite plus la poursuite du plan de surveillance renforcé. Un plan fortement critiqué par la CRIIRAD.

L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a publié le 8 juin une synthèse des mesures de la radioactivité effectuées en France suite à la catastrophe nucléaire japonaise de Fukushima. "Les concentrations en radionucléides artificiels imputables à l’accident de Fukushima mesurées en France ont été très faibles, avec une tendance à la baisse observée à partir de la deuxième semaine du mois d’avril", résume l’IRSN. Selon l’institut, les niveaux maximaux en iode 131 détectés ont été de l’ordre de quelques millibecquerels par mètre cube d’air (mBq/m3), une dizaine de becquerels par kilogramme (Bq/kg) de végétaux (herbe ou légumes-feuilles) et quelques becquerels par litre (Bq/L) dans l’eau de pluie ou dans le lait.

Des traces de césium 134 et de césium 137 ont également été mesurées dans l’air en différents points du territoire, à des concentrations au maximum de quelques dixièmes de millibecquerels par mètre cube d’air. Ponctuellement, le tellure 132 a été détecté dans l’air fin mars. "À aucun moment, [ces niveaux de radioactivité] n’ont présenté, en France métropolitaine et dans les DROM-COM, un risque environnemental ou sanitaire."

L’IRSN constate par ailleurs que depuis début mai, les concentrations en radionucléides artificiels sont revenues à des niveaux proches des limites de détection. "Il n’est désormais plus justifié de poursuivre ce plan de surveillance renforcée", juge l’IRSN.

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