mercredi 27 juillet 2011

Un gouverneur refuse le redémarrage de trois réacteurs au Japon



Même en cas de tests de résistance concluants, la réponse du gouverneur de la préfecture centrale japonaise de Niigata est catégorique. Il a déclaré ce mardi 26 juillet qu’il n’envisageait pas d’autoriser le redémarrage de trois réacteurs locaux. C’est le décisionnaire en la matière.
Necessaires, mais pas suffisants. C’est en substance le message qu’a adressé le gouverneur de Niigata, Hirohiko Izumida, au sujet des tests de résistance. Suite au séisme du 11 mars, le gouvernement japonais a en effet exigé que l’ensemble des réacteurs nucléaires en service ou susceptibles d’être réactivés subissent des examens approfondis de résistance vis-à-vis des risques de catastrophes naturelles ou autres. Sur le modèle de contrôles menés dans l’Union européenne.
Mais le gouverneur de Niigata, Hirohiko Izumida, a déclaré aux journalistes qu’il était selon lui impossible de se prononcer sur l’exploitation des réacteurs, "seulement en fonction des résultats des tests de résistance".
Trois des septs tranches de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa sont actuellement hors-service. Ce site de la préfecture de Niigata est exploité par la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), à l’instar des deux centrales de Fukushima dévastées. Les réacteurs alimentent normalement l’est du Japon, dont la capitale.
En juillet 2007 déjà, le complexe nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa avait été stoppé à la suite d’un séisme, et seulement quatre des réacteurs ont depuis été remis en service. Les trois encore arrêtés ne pourront redémarrer qu’avec l’autorisation du gouverneur, les autorités locales étant décisionnaires. Pour l’instant, un tel redémarrage semble des plus compromis.
A l’heure actuelle, seulement 16 des 54 réacteurs du Japon sont en activité. Ce qui impose des économies d’électricité aux entreprises et particuliers, et force les compagnies à relancer des installations thermiques pour minimiser le manque.

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